Dans le monde affairé d’aujourd’hui, une multitude de produits sont utilisés pour augmenter l’efficacité, pour lutter contre les maladies ou pour répondre à d’autres défis.
Les produits en conserve, les vaccins et les antibiotiques ne sont que quelques exemples de produits d’usage courant dans diverses parties du monde, et utilisés sans même savoir qui les ont créés.
Qui étaient ces personnes ? En voici quelques exemples qui, en dépit d’une reconnaissance (parfois philatélique) de leurs gouvernements respectifs à un moment donné, ne sont pas actuellement reconnus à l’échelle mondiale à leur juste mesure. Certains de ces scientifiques et leurs contributions pourraient même vous surprendre.
Mise en conserve
Les aliments en conserve sont présents depuis de nombreuses années et sont couramment utilisés dans le monde entier. Le processus lui-même de mise en conserve est reconnu comme une méthode efficace pour la préservation de divers types d’aliments, mais d’où vient-il ?
Il a toujours été un fait que les armées exigent de grandes quantités d’aliments de qualité, et la disponibilité d’un approvisionnement alimentaire régulier est un facteur important dans la réalisation de campagnes militaires.
Les armées de la France ont été engagés dans toute l’Europe à la fin des années 1700, et le gâchis alimentaire avec le temps et la distance a été un grand problème. En 1795, le gouvernement a offert un prix de 12.000 francs à quiconque résoudrait le problème de la conservation des aliments.
En 1809, après quelques 14 à 15 ans d’expérimentation, Nicolas Appert (1749-1841), un confiseur et brasseur français, a réussi une préservation étanche à l’air d’une variété de produits alimentaires, y compris les produits laitiers, les viandes, les soupes, les confitures et les gelées.
Sa méthode, parfois appelée «appertisation», consiste à placer les aliments dans des bouteilles de grand diamètre en verre appelés bocaux. Un peu d’air est laissé en haut, puis un bouchon a été utilisé pour sceller le contenu, bouchon fermement maintenu en place à l’aide d’un étau.
Ensuite, les bocaux sont enveloppés de toile destinée à les protéger pendant qu’ils sont placés dans l’eau bouillante pendant la durée du temps jugée nécessaire pour une cuisson complète du contenu.
Étonnamment, la nourriture ne se perdait pas, et même Appert ne comprenait pas pourquoi.
.
C’est resté un mystère pendant quelques 50 ans, jusqu’à ce que le microbiologiste français Louis Pasteur, lors d’une expérience de préservation des vins, détermine le temps et la température de chauffage nécessaires pour tuer les bactéries, et ceci sans affecter la qualité des vins français.
Appert a remporté le prix de 12,000fr, et son approche de la mise en conserve a été publiée dans L’Art de Préserver les matières animales et végétales en 1810. Cet ouvrage contenait des descriptions détaillées de la mise en conserve pour plus de 50 aliments. Son travail reçut des critiques élogieuses, et Appert fut surnommé le «père de la conserve. »
Sa contribution est directement responsable de nombreux types d’aliments conservés qui tapissent les étagères des épiceries du monde entier.
Le 5 Mars 1955, la France a émis un timbre de 12 francs en son honneur.
Le confiseur est représenté de profil et de grandes cuves sont présentes à gauche en arrière-plan.
Au fond, à droite, une femme utilise l’appareil d’appertisation. Sur le devant, à droite, une copie du livre de Appert, avec le titre partiellement visible.
Ce pâtissier et chef français a également découvert d’autres contributions culinaires, par exemple l’invention du cube de bouillon.
Pour finir sur le sujet de la mise en conserve, il convient de mentionner l’inventeur britannique Peter Durand, également d’origine française, qui a fait breveter sa propre méthode de conservation des aliments en utilisant des boîtes de conserve, annonçant ainsi le processus moderne de conserves alimentaires.
Les premières boîtes étaient des conteneurs robustes et exigeaient une certaine ingéniosité pour les ouvrir avec les outils disponibles alors. Le problème fut réglé en 1850 lorsque Leon Bernard Claverie, un coutelier français de la galerie Vivienne à Paris, a conçu le premier ouvre-boîte.
Vous connaissiez cette histoire ? A bientôt pour d’autres révélations scientifiques …
Sources : Wikipédia, Linn’s stamp news
Bouillon cube: je crois que c’est LIEBIG un Allemand de Paderborn qui a trouvé le concentré à conserver chez soi. A vérifier.
J’aimeJ’aime