Caps’Apprendre #04 : Histoire de la capsule #2

CapsApprendreEt même si c’est avec modération, le champagne coulera ces prochains jours, alors pensez à conserver les capsules pour votre serviteur ou pour vos collègues collectionneurs !

Avec cette nouvelle rubrique Caps’ApprendrePHILAPOSTEL Bretagne vous aide à tout connaître sur les capsules et leur collection. Bonne lecture !

Histoire de la capsule (partie 2)

Voici maintenant la deuxième partie de l’histoire de la capsule.

La capsule après 1890 … c’était hier …

Les capsules banalisées, appelées « passe-partout » et sur lesquelles apparaît le mot « champagne », sont assez boudées des collectionneurs à quelques exceptions près. Elle offrent pourtant une multitude de variantes d’écriture et de couleur avec la mention « champagne » accompagnée d’une étoile.

Peintes ou estampées en ce qui concerne les capsules personnalisées (celles qui passionnent les collectionneurs) on a assisté à une révolution des techniques.

Elles étaient tout d’abord à encoches. Ces encoches, présentes sur les plaques les plus anciennes de 1880 jusque dans les années 1960, permettaient d’éviter les pliures à l’emboutissage, à l’endroit du passage du fer du muselet.

Parmi ces plaques à encoches, on distingue deux grandes familles : les peintes à encoches et les estampées à encoches.

  • Caps_encoche2La première famille est la plus recherchée, car les capsules sont à la fois anciennes et esthétiques.En effet un logo, ou les armoiries d’une maison de Champagne, ou encore une année, est ici reproduit en plusieurs couleurs.
  • Caps_MoetCelles de la deuxième famille sont toujours monochromes (acier rouge, bleu, etc.) et les reliefs obtenus par emboutissage sur une matrice ne sont pas toujours très nets.

C’est une longue histoire que celle des plaques à encoches … Il en existe qui possèdent une languette appelée aussi « patte » comme les deux illustrées ci-dessous. Ces plaques proviennent d’un fabricant de Bordeaux de l’époque et furent utilisées des années 1900 à 1930. Parmi les quelques marques qui les utilisèrent on peut citer : Pol Roger, Charles Heidsieck, Monopole et Perrier-Jouet.

pol roger 1919  pol roger 1919 verso

Parmi ces plaques, certaines ont des particularités intéressantes :

  • Les plaques équipant les muselet à lacet: elles sont bombées et présentent quatre trous supplémentaires sur leurs flancs (uniquement sur les passe-partout et les plaques de mousseux)
  • Les trois branches de chez Moët et Chandon : elles ont trois encoches au lieu de quatre (voir ci-dessous)
  • La galette de chez Mumm, appelée aussi tourtière (son contour cranté permet de comprendre pourquoi elle est ainsi nommée)
  • La Duminy avec un trou central carré (voir ci-dessous).

Caps_moet 3 branches    Caps_trou

La plupart sont en fer, mais quelques unes, assez rares, sont en aluminium (Henry Goulet, Monopole, Joseph Perrier, Veuve Cliquot, …). D’autres encore plus rares sont en cuivre et présentent une finesse d’écriture incomparable.

Avec l’aimable autorisation de Planet’Placomusophile, un site de référence sur cette collection (inscription gratuite sur leur site)

Voir aussi la vidéo « La Placomusophilie : des bulles et de la ferraille »

A suivre …
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Une réflexion au sujet de « Caps’Apprendre #04 : Histoire de la capsule #2 »

  1. La nuit de noël va être propice pour accroître les collections de capsules !
    Alors amis placomusophiles garder en mémoire qu’il faut collectionner comme vous aimez, mais avec modération
    Gérard

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