À l’ère de la communication numérique, les médias sociaux, les e-mails et les appels téléphoniques régissent nos dialogues quotidiens. Dans l’agitation des communications instantanées du monde moderne, l’œuvre d’art sur les timbres-poste parvient toujours à survivre, bien que pour des raisons différentes.
Il y a trente ans, un timbre-poste était une preuve de paiement, et ces timbres étaient souvent ornés d’œuvres d’art relatives au pays d’envoi : si l’Égypte conserve le Sphinx et les Pyramides, il est courant de voir la figure de la Reine sur ceux de le Royaume-Uni, ou le glorieux oiseau Grue à couronne grise sur les timbres de l’Ouganda, par exemple.
Aujourd’hui, il s’agit d’un objet de collection de niche, regorgeant de collectionneurs passionnés qui cherchent souvent à chronométrer l’histoire d’un pays à travers des timbres illustratifs d’époques révolues.
Les œuvres d’art postales passées de l’Égypte, distinguées et riches, représentent la chronologie du pays à travers des œuvres d’art de timbres pleines de couleurs et de caractère.
ÉGYPTE OTTOMAN : LE TOUT PREMIER TIMBRE
Datant de 1866, le premier timbre-poste enregistré d’Égypte était symboliquement en coton égyptien, sous la forme d’un timbre à motif vert avec le mot Misr (Égypte) écrit à la main au centre. Manquant d’illustrations et d’identité, le timbre était un moyen pour l’Empire ottoman d’envoyer des messages à l’Égypte.
PREMIÈRE ILLUSTRATION, 1867 : LE SPHINX ET LES PYRAMIDES
L’histoire et les monuments de l’Égypte ancienne fascinent le monde depuis des millénaires. Il n’est donc pas surprenant que le premier timbre illustratif du pays présente le Sphinx et les grandes pyramides de Gizeh au centre.
L’EGYPTE POST-GRANDE BRETAGNE : LE RÈGNE DES ROIS FOUAD I & FAROUK
Fouad Ier d’Égypte, passionné de timbres lui-même, et fondateur du Musée postal égyptien, avec son fils, Farouk, a inauguré une nouvelle ère de timbres égyptiens après l’indépendance du pays vis-à-vis de la Grande-Bretagne en 1922. Sous leur règne, les timbres égyptiens sont devenus beaucoup plus coloré et illustratif, devenant plus centré sur le portrait.
Fouad inaugurera plus tard le Musée de la poste égyptienne, situé au centre-ville du Caire, pendant son règne en 1934, pour célébrer cette forme d’art.
LA RÉVOLUTION DE 1952 : D’UNE MONARCHIE À UNE RÉPUBLIQUE
Decades of political and economic unrest during the reign of Farouk culminated in the 1952 Revolution, a transformative period of the country’s history, transitioning from a monarchy to a republic.
The stamp’s artwork is laden with symbolism: it is dated 1952, the same year of the revolution, and showcases a broken chain, symbolizing Egypt’s freedom from British influence. It also places three varying Egyptian citizens in the foreground, and a map of Egypt on a red monolith in the background, all while the sun beams down on it.
While Egypt’s independence from Britain was announced in 1922, many Egyptians came to feel that the country’s true independence came during the 1952 Revolution.
NATIONALISER LE CANAL DE SUEZ : SE LIBERER DU COLONIALISME
L’évolution de l’Égypte vers une république a été inaugurée par l’armée égyptienne, dirigée par le président Gamal Abdel Nasser. Nasser était reconnu pour ses sentiments anticoloniaux, mis en évidence par sa décision de nationaliser le canal de Suez en 1956, à la grande surprise de la Grande-Bretagne, de la France et d’Israël.
La nationalisation de Nasser a été accueillie avec fierté et fierté par le monde arabe, mais on ne pouvait pas en dire autant de la Grande-Bretagne, de la France et d’Israël. La décision de Nasser a provoqué une attaque tripartite des trois États opposés, entraînant la crise de Suez de 1956.
Malgré les efforts des colonialistes, l’Égypte a réussi à maintenir le canal en place, devenant une source d’inspiration pour d’autres États anticoloniaux.
A suivre …