Voici les émissions du programme philatélique du mois. Sans reprendre les communiqués de presse de La Poste ou les descriptifs déjà présents ailleurs (comme par exemple l’excellent site de Phil’Ouest d’où sont tirées les images), voici pour les fidèles lecteurs de PHILAPOSTEL Bretagne un éclairage supplémentaire sur ces émissions : citation, anecdote, …

13 mars (premier jour le 11) : Fête du timbre

La fête du timbre célèbrera cette année le vélo, avec un timbre et un bloc comme à l’accoutumée. Le bloc représente le cyclotourisme, tandis que le timbre illustre un vélo … à assistance électrique. Rendez-vous pour cette fête du timbre à Chantepie (35) près de Rennes, à Concarneau (29), à Lannion (22), à Lanester (56) ou encore à Vertou (44) près de Nantes. Et bien entendu, on y va … à vélo !

20 mars (premier jour les 17 et 18) : le mime Marceau

Marcel Marceau, dit le mime Marceau, nom de scène de Marcel Mangel, est un mime et acteur français. Il a connu une célébrité internationale avec son personnage silencieux de Bip, créé en 1947.

Pendant la guerre, très probablement pour cacher ses origines juives, il change son nom Mangel, pour son nom de scène Marceau, en hommage à un des vers des Châtiments de Victor Hugo. Marcel Marceau est moniteur et intervenant dans plusieurs orphelinats, et à seulement 19 ans il risquera sa vie pour sauver des centaines d’enfants pendant la Shoah. Il commence par convaincre les enfants qu’ils partent en vacances, en colonie, dans les Alpes et se déguise lui-même en chef de patrouille scout. Problème, comment faire taire des enfants qui ont peur ? Par le mime et le rire ! Il affuble les enfants d’uniformes de petits scouts, les conduits jusqu’à la frontière suisse, au nez et à la barbe des Allemands et s’assure du silence de ses protégés grâce à son « art du silence », comme il se plaisait à le dire. L’artiste accompagnera les enfants jusqu’après la frontière, pour les rassurer jusqu’au passeur.

27 mars (premier jour le 23) : Arnaud Beltrame

Le 27 mars 2023, La Poste émet un timbre à l’effigie du Colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, « tombé en héros » en mars 2018, après s’être échangé avec un otage lors d’une attaque terroriste.

27 mars (premier jour le 23) : Pif le chien

Pif le chien est un personnage de bande dessinée créé en 1948 pour le quotidien L’Humanité par José Cabrero Arnal. Il eut comme prédécesseur le personnage de Top du même auteur, qui fut ensuite identifié comme le père de Pif). C’est un chien d’allure anthropomorphe qui forme une relation antagoniste/protagoniste avec le chat Hercule. Après L’Humanité, Pif est devenu la série vedette du journal pour enfants Vaillant. En 1969, Vaillant est remplacé par Pif Gadget. L’Humanité et l’hebdomadaire L’Humanité Dimanche publiaient aussi dans chaque numéro de courtes histoires de trois ou quatre cases.

27 mars (premier jour le 23) : Gustave Eiffel

Son exceptionnelle carrière de constructeur débute en 1876 par le viaduc de Porto sur le Douro, puis celui du Garabit en 1884, ainsi que par la gare de Pest en Hongrie, la coupole de l’observatoire de Nice et l’astucieuse structure de la Statue de la Liberté, avant de culminer en 1889 avec la Tour Eiffel.

Mais savez-vous que ce n’est pas lui qui a eu l’idée de cette célèbre tour parisienne ? En effet, l’idée est née dans l’esprit d’un de ses collaborateurs, Maurice Koechlin (1856-1946), qui imagine un pylône en métal. Aidé de l’ingénieur Émile Nouguier et de l’architecte Stephen Sauvestre, il conçoit une structure qui laisse passer le vent, à l’image des piles de ponts, évitant ainsi le problème de la résistance de l’air. Gustave Eiffel s’est donc contenté de financer leurs recherches et d’acheter leur brevet.

27 mars (premier jour le 23) : les catacombes

Véritable labyrinthe au coeur du Paris souterrain, un site unique dans d’anciennes galeries de carrières. Ouvert au public dès 1809, le plus grand ossuaire du monde abrite les restes de plusieurs millions de Parisiens au fur et à mesure de la fermeture des cimetières de Paris. 

Connaissez-vous cette anecdote ? En 1896, on y retrouve des centaines de crânes de chats dans les carrières souterraines proches du théâtre de l’Odéon. On réalise après quelques recherches qu’il existe un puits reliant les catacombes à la cour d’un restaurant, réputé pour ses gibelottes de lapin. On imagine alors que le chat remplaçait copieusement le lapin dans les assiettes des clients …