Voici les émissions du programme philatélique du mois. Sans reprendre les communiqués de presse de La Poste ou les descriptifs déjà présents ailleurs (comme par exemple l’excellent site de Phil’Ouest d’où sont tirées les images), voici pour les fidèles lecteurs de PHILAPOSTEL Bretagne un éclairage supplémentaire sur ces émissions : citation, anecdote, …

10 juillet (premier jour le 7) : les Rencontres d’Arles

Les Rencontres de la photographie d’Arles sont animées depuis leur création par de nombreuses valeurs très proches de celles qui caractérisent ce que l’on appelle aujourd’hui la Responsabilité Sociétale des Organisations.

Lors de cet événement, Arles pare ses murs, anciens et modernes, d’œuvres photographiques du monde entier. En tout, une quarantaine d’exposition ont lieu dans toute la ville. Une expérience unique !

17 juillet (premier jour le 13) : la Route Napoléon

La Route Napoléon commémore l’itinéraire de l’Empereur Napoléon qui, échappé de l’île d’Elbe en février 1815, a relié Golfe-Juan à Grenoble avant de conquérir Paris. D’une distance totale de 314 kms, la RN 85 a été baptisée en 1932 « Route Napoléon ».

Alors qu’ils sont incapables de chiffrer le nombre de soldats de cette épopée, les historiens rapportent quelquefois des anecdotes très documentées. Ainsi on apprendra qu’à La Mure en Isère, l’empereur demandera à la jeune serveuse de 10 ans : « les oeufs sont rares dans votre pays mademoiselle ? ». Ce à quoi elle répondra : « Non, sire, il n’y a de rare que notre Empereur » !

24 juillet (premier jour le 21) : cyclotourisme

La Fédération française de cyclotourisme (FFCT ou FFVélo) est la première fédération de randonnée à vélo sur le territoire. Elle a pour objectif de développer le tourisme à vélo en France et la pratique du vélo pour tous.

Et savez-vous que le Tour de France qui s’est élancé hier, trouve son origine dans l’affaire Dreyfus ? Eh oui, il s’avère qu’à l’époque, Pierre Giffard défend le capitaine accusé d’avoir fourni des renseignements à l’ennemi dans le journal Le Vélo. Sauf que l’actionnaire, Jules-Albert de Dion, est un antidreyfusard : il retire ses billes du Vélo et crée un  concurrent  l’Auto-Vélo, qui devient L’Auto en 1902. Et pour développer leur lectorat… il proposera de créer une « course qui ferait le tour complet du pays ».