C’est ce que déclare l’autrice, réalisatrice et photographe Valérie Mréjen, à l’occasion de son exposition « Je collectionne les cartes postales » visible à la Galerie Anne-Sarah Bénichou, à Paris jusqu’au 22 juillet.
Pour sa troisième exposition personnelle à la galerie Anne-Sarah Bénichou, Valérie Mréjen propose un ensemble inédit d’œuvres sur papier, s’inspirant de ses collections de cartes postales au cœur de ses recherches et de son travail depuis de nombreuses années.
Des cartes postales ou comment réfléchir sur l’espace
« La collection est un quelque chose de très intuitif, c’est à la fois la composition d’un album de famille que je n’ai pas, ou que j’ai de façon très parcellaire, et la nostalgie de l’enfance. Quand je pose les cartes postales sur la table, et il faut une très grande table, je me rends compte qu’il y a des doubles, des presque doubles, ou des correspondances. C’est pourquoi, dans l’exposition, je me suis amusée à faire des binômes de cartes prises au même endroit, mais qui ne sont pas tout à fait les mêmes. Tout à coup, ça devient comme une sorte d’enquête : laquelle a été prise avant ? Pourquoi deux cartes postales au même endroit ? En fait, c’est une réflexion sur l’espace et sur le regard. »