En ce mois de juin 2014, nous avions droit, en France comme ailleurs, à un de ces fameux vendredi 13. Or, si en France cela est synonyme de chance et que la Française des Jeux multiplie son chiffre d’affaires ces jours là, le vendredi 13 n’a pas la même signification chez nos cousins canadiens, comme le rappelle Sur le Radar, le blog d’actualités du Québec :
Les personnes les plus superstitieuses feraient mieux de rester chez elles. Non seulement est-ce le retour du maléfique vendredi 13, mais c’est la pleine lune, le même jour !
Qu’est-ce que cela signifie? Dans la culture générale, l’avènement de la pleine lune trouble les esprits et génère des loups-garous…. Le vendredi est perçu comme une journée de mauvais présage; si on lui ajoute le chiffre 13 — le symbole même de la malchance, il ne faut pas s’étonner si des accidents se produisent.
Et c’est précisément ce jour qu’a choisi Postes Canada pour émettre cinq timbres qui, parait-il, vont donner des frissons dans le dos à nos cousins :
Cette émission est la première d’une série pluriannuelle racontant certains des phénomènes mystérieux et des légendes inexpliquées les plus populaires du pays.
Le Canada, souligne un communiqué de Postes Canada, a beaucoup de chance dans ce domaine ! Dans toutes ses régions, on signale des apparitions, des grincements sinistres, des reflets étranges, des esprits captifs entre la vie et l’au-delà. Les cinq figurines mettent en valeur le détroit de Northumberland dans les Maritimes; le comte de Frontenac à Québec; le fort George en Ontario; le train fantôme de St. Louis en Saskatchewan; et la mariée fantôme en Alberta.
« Ce jeu de cinq timbres sur le Canada hanté raconte des récits d’épouvante, qui sont bien connus des gens des régions en question, mais qui le sont moins pour le reste des Canadiens, explique Jim Phillips, directeur des Timbres et services connexes. Cette première émission d’une série étalée sur trois ans présente des histoires invraisemblables, tout simplement pour le plaisir de divertir».
• Le détroit de Northumberland : Depuis au moins 200 ans, des habitants racontent voir un navire en flammes dans les eaux séparant l’Île-du-Prince-Édouard du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. À plusieurs reprises, des passants ont tenté de porter secours à l’équipage du vaisseau, mais le navire disparaît dans le néant dès que les sauveteurs s’en approchent.
• L’hôtel Fairmont Le Château Frontenac : La légende veut que le comte de Frontenac ait été aperçu parcourant les corridors du Château Frontenac dans ses somptueux habits du XVIIe siècle, assis sur le rebord d’une fenêtre ou flottant dans la salle de bal. Suite…