Les fêtes de fin d’année font chaque année le bonheur des placomusophiles, les collectionneurs de capsules de champagne ou de plaques de muselet. Car tradition oblige, il n’y a pas de réveillon sans bouteille de champagne. C’est ainsi que des capsules au nom de maisons prestigieuses ou de cuvées produites en série limitée font leur apparition aux stands des bourses d’échanges quelques mois plus tard.
Présentées à l’unité, ou par plateau contenant une quarantaine de pièces aux coloris et logos variés, leur valeur varie selon les critères définis d’après la cote dite “Le Lambert”, du nom de l’expert-collectionneur, qui répertorie environ 20.000 capsules.
Un atout marketing
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L’usage de ces plaques remonterait à 1844, lorsque le négociant en vins de Champagne Adolphe Jacquesson appose des morceaux arrondis de fer blanc dépoli sur ses bouchons. Le fil de fer les maintenant remplacera alors la ficelle. Le muselet subira par la suite d’autres modifications et deviendra un atout marketing.
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Les collectionneurs peuvent ainsi reconnaître d’un coup d’œil les anciennes capsules de la maison Pommery, longtemps restées les seules à présenter trois branches (au lieu de quatre), alors que les premières plaques personnalisées ne sont apparues que vers 1890.
Certaines pièces parmi les plus recherchées sont en cuivre et en porcelaine.
1.475 Euros la capsule !
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Aujourd’hui, des modèles rarissimes atteignent des records inespérés. Ainsi, il fallait débourser 1. 297 € pour acquérir une plaque de muselet du champagne Duminy datée du début du XXe siècle. Ou encore 1. 475 € pour une capsule Moët & Chandon, estampée, sans étoile, possédant quatre encoches et une languette bleue destinée à un quart de bouteille !
L’intérêt croissant pour cet accessoire a amené les placomusophiles à classer l’objet de leur passion par genre thématique : propriétés champenoises, animaux, Bacchus, fleurs, personnages historiques, blasons… et bien d’autres.
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Enfin, un nouveau public collectionne les plaques des bouteilles de mousseux et de cidre, tandis que des joailliers créent des colliers sertis d’une capsule de champagne en or (cuvée Amour de Deutz) pour briller aux décolletés de dames fortunées.
Source : Revue du Vin Français
Sans les collectionner, je trouve tous ces muselets de champagne intéressants. Sujet passionnant comme tous les autres
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Bientôt la période électorale Il faudra peut être penser à changer les capsules de Nicolas S. dans le bandeau du site. A quand les capsules François H, Alain J, Bruno L… De belles séries se préparent !!
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Oui … à moins que Mr S ne soit finalement pas candidat, ce qui nous éviterait d’enlever le bandeau.
Quant à Mr H il a déjà sa capsule :
https://philapostelbretagne.wordpress.com/2014/09/13/la-capsule-politique/
comme d’ailleurs Mme LP qui n’a jamais été présidente.
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