8ème numéro de Phil’Apprendre, nouvelle chronique exclusive de PHILAPOSTEL Bretagne. En lisant attentivement tous les articles de cette chronique, vous apprendrez tout (ou presque) sur votre loisir préféré et deviendrez à coup sûr un philatéliste averti !
Aujourd’hui, examinons un timbre … à la loupe :
Un timbre se reconnaît à un certain nombres d’éléments, qu’ils soient officiels ou esthétiques. Il comporte un certain nombre d’informations nécessaires à son utilisation. Les timbres-poste sont des produits qui mettent en valeur l’identité et la culture du pays qui les émettent.
Le visuel d’un timbre, son sujet ou son illustration peut permettre d’identifier le pays émetteur d’un timbre au premier coup d’oeil. Nos timbres représentant la Marianne en sont le parfait exemple. Les autres timbres, dits commémoratifs sont plus esthétiques afin de plaire aux expéditeurs, destinataires et collectionneurs. Les timbres commémoratifs français, sont désormais ornés du symbole φ, qui identifie Phil@poste, l’organisme émetteur des timbres de La Poste. Ils peuvent commémorer les grands évènements d’un pays, ses personnages célèbres ou son patrimoine.
Voici un exemple d’un timbre français commémoratif que nous allons pouvoir décortiquer à la loupe pour examiner ses caractéristiques :
Valeur d’affranchissement : appelée aussi valeur faciale (ici 0.97€). C’est la valeur à laquelle le timbre a été vendu. Elle permet de savoir si l’expéditeur a suffisamment payé pour envoyer son pli. Elle ne doit pas excéder 3 mm de hauteur. Le sigle de l’euro ne peut figurer en exposant et doit toujours être aligné sur le bas des chiffres composant la valeur en euros. on peut aussi trouver à la place la mention LETTRE 20g, Ecopli 20g ou Monde 20g. Ces mentions remplacent la valeur faciale sur les timbres à validité permanente. Elle ne doit pas excéder les 2mm mais doit être légèrement plus grande que la mention FRANCE.
La date d’émission : (La Poste + 2013) C’est la date à laquelle le timbre a été mis en circulation. Cette mention doit être lisible mais revêt moins d’importance que la mention FRANCE. La graisse en sera également moindre. Cette mention peut figurer en italique et en position verticale. Dans ce cas, la base des caractères est orientée vers l’intérieur du timbre. Le millésime est obligatoire, excepté s’il fait partie intégrante du titre du timbre ou pour les timbres à validité permanente et semi-permanents.
Le pays d’origine : ou pays émetteur, c’est le nom du pays d’où est originaire le timbre (ici FRANCE). Cette mention doit être suffisamment lisible sans excéder 2mm de hauteur.
Le dessinateur – Le concepteur : un timbre peut présenter plusieurs noms comme celui du créateur du timbre (ici Hermes), celui du dessinateur, ou encore celui du graveur. Le nom de l’imprimerie peut aussi, quelquefois, être inscrit sur le timbre.
La dentelure – Le papier : les perforations situées tout autour d’un timbre permettent de le séparer plus facilement de ceux qui l’entourent quand il est vendu en feuille, sous forme de carnet ou encore de bloc de plusieurs timbres. Il est parfois nécessaire de connaître le nombre de dents qu’un timbre possède pour correctement l’identifier. Certains timbres ont été émis avec des dentelures différentes. Deux timbres qui semble pourtant identiques en tous points peuvent donc être différents. Pour correctement les identifier il faut posséder un odontomètre.
On pourrait aussi évoquer le type de papier utilisé car certains ont été imprimé sur du plastique, de la soie, du papier d’argent ou même de l’or etc…
La forme, l’odeur : la plupart des timbres sont de forme rectangulaires, mais il en existe des ronds, en forme de ballon de rugby, des triangulaires, en forme de cœur comme celui de l’illustration, etc… A noter que certains timbres parfumés ont été fabriqués, comme celui sur le chocolat émis en mai 2009, ou celui pour l’Euro 2016 de football qui fleure bon … le gazon !
D’autres critères peuvent rentrer en compte pour identifier un timbre : sa gomme ( la gomme est la partie qui devient collante quand elle est humidifiée). Désormais de nombreux timbres sont désormais autocollants (adhésifs). Ou encore son procédé d’impression : taille-douce, offset ou héliogravure… (voir un prochain numéro de Phil’Apprendre). Vous en découvrirez bien d’autres.
Source : Colombes Philatélie
A bientôt sur Phil’Apprendre !