Pour un objet inanimé ne pesant quasiment rien, le timbre-poste peut parfois susciter beaucoup d’ennuis. Tout au long de l’histoire des États-Unis, certains ont souvent suscité la controverse, généralement pour des raisons que la poste n’avait jamais prévues. PHILAPOSTEL Bretagne vous propose d’examiner les plus célèbres d’entre eux :
Elvis Presley – 1993
Les fans d’Elvis avaient fait pression
pour obtenir un timbre depuis 1987, le 10e anniversaire de la mort du crooner (à l’époque, tout le monde devait être mort depuis au moins une décennie pour être timbrifié, sauf les présidents). Mais l’abus de drogues de Presley a fait de lui un choix controversé.
De plus, étant donné les fréquentes «apparitions» d’Elvis dans les années qui ont suivi sa mort, il y avait aussi une polémique facétieuse, à savoir s’il était bien décédé depuis les 10 années requises – ou s’il était même mort. Quoi qu’il en soit, le timbre sera la publication commémorative la plus réussie de l’histoire de la poste américaine, avec quelque 500 millions d’exemplaires diffusés.
Richard Nixon – 1995
Bien que Nixon ait démissionné en 1974, menacé de destitution, l’ancien président fut honoré d’un timbre après sa mort, comme tous les présidents le sont par tradition.
Le timbre fut comme prévisible très impopulaire et le but de blagues sans fin ; comme l’a fait remarquer un chroniqueur de journaux, «c’est un gars dont je n’ai pas envie de lécher le derrière» (les timbres autocollants ne deviendront courants qu’en 2002).
Les ventes se sont toutefois légèrement améliorées lorsqu’un entrepreneur intelligent a publié une enveloppe … qui donnait l’impression que Nixon était derrière les barreaux.
Et c’est déjà la fin de cette chronique … (revoir les autres épisodes)