Une monnaie à l’effigie de la Basilique Notre-Dame d’Alençon

La Monnaie de Paris vient de lancer une nouvelle pièce prenant cette fois comme modèle la Basilique Notre-Dame d’Alençon, disponible en exclusivité à l’office de tourisme du Pays d’Alençon. Cette pièce met à l’honneur l’édifice majeur de la cité des Ducs et les détails de son porche gothique flamboyant.

Série limitée à 5000 exemplaires

AlenconReconnu pour la finesse de sa sculpture, le porche de la Basilique est communément qualifié de dentelle de pierre. L’office de tourisme souhaite, avec cette nouvelle réalisation, poursuivre sa volonté de promouvoir le patrimoine alençonnais à travers une médaille souvenir qui devrait plaire autant aux collectionneurs qu’au grand public. Lire la suite

Un million de pièces pour une pyramide !

Des Lituaniens enthousiastes ont passé près de trois semaines pour édifier cette pyramide haute de 1,13 mètre, composée d’un million de pièces argentées d’un centas (1/100 litas) de 19 millimètres de diamètre chacune et d’une valeur totale de de 10 000 litas (2 900 euros). «Elle restera au moins tant que nous avons le litas, donc jusqu’en janvier», a déclaré Vytautas Jakstas, un scientifique de 28 ans de Vilnius, un des initiateurs du projet. «Nous avons certainement battu le record du monde. Auparavant, la plus grande pyramide de ce genre était composé de 600 000 pièces de monnaie», a déclaré Domas Jokubauskis, 26 ans, un des nombreux bénévoles impliqués dans ce projet.

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Brésil 2016 : c’est parti !

La Banque centrale du Brésil a lancé vendredi les neuf premières pièces de monnaie, sur un total de 36, d’une série commémorative des Jeux Olympiques 2016 qui se dérouleront à Rio de Janeiro.

Le premier lot est composé notamment d’une pièce en or et de quatre en argent. La pièce d’or a une valeur de 1180 réais (environ 370 euros) et rend hommage à la célèbre statue du Christ Rédempteur aux bras ouverts, qui surplombe la ville, ainsi qu’à la discipline-vedette de l’athlétisme olympique, le 100 mètres. Cinq mille pièces d’or seront frappées Lire la suite

Deux euros contre le Sida

L’institution publique de la Monnaie de Paris s’associe aux grandes causes humanitaires. À l’occasion du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida, elle a choisi de soutenir l’association Sidaction, reconnue d’utilité publique. L’institution multiséculaire a ainsi frappé une pièce de monnaie commémorative d’une valeur faciale de 2€, qui arbore le ruban rouge, symbole mondialement reconnu de la lutte contre le sida.
Pour l’achat d’une de ces pièces disponibles au prix de 10 € et 20 € selon le modèle, la Monnaie de Paris reversera 2 € à Sidaction pour soutenir des programmes de recherche et de soins et des programmes de prévention et d’aide aux malades. Suite …
Voir aussi le descriptif complet sur Monnaie de Paris
Sida

5, 10, 20 euros… : et si vos billets de banque valaient beaucoup plus ?

Il y a des collectionneurs pour tout ! Y compris pour les billets de banque… Celui que vous avez dans votre portefeuille vaut peut-être beaucoup plus que la valeur indiquée dessus. Comment les repérer ?

Le site VotreArgent.fr a interrogé un spécialiste des billets en euro afin de savoir comment repérer les billets qui valent plus que le montant imprimé dessus… Si le marché des collectionneurs de billets en euros est moins étendu que celui des pièces de monnaies, il existe tout de même, et pourrait vous rapporter, à condition d’être attentif.

Le spécialiste prend d’abord pour exemple le billet de 5 euros, dont une nouvelle version est en circulation depuis mai 2013. Il explique que les billets datant d’avant cette période sont plus intéressants pour les collectionneurs, notamment parce que les nouveaux billets (comme celui de 10 euros qui vient de sortir) comportent des codes plus simples, avec donc moins de combinaisons possibles. Mais pour les anciens billets, de toutes les valeurs, des indices sont à repérer pour remarquer l’intérêt que pourra y porter un collectionneur :

La signature : sur tous les billets, en haut au milieu, se trouve une signature, celle du président de la Banque Centrale Européenne. Depuis la mise en circulation des billets en euros, trois présidents se sont succédés : Wim Duisenberg, Jean-Claude Trichet et Mario Draghi. Cette dernière est moins recherchée que les deux premières.

BilletsLe numéro de série : le numéro de série situé au dos en haut à droite comporte une lettre et 11 chiffres. La lettre correspond au pays. Les petits pays qui n’émettent pas beaucoup de billets sont donc plus recherchés. Ce numéro peut également être intéressant si les chiffres sont particuliers, une suite de 1 par exemple comme le précise VotreArgent.fr.

Le code imprimeur : il se trouve du même côté que la signature, dans une étoile au milieu du billet, et comporte 6 caractères. La lettre représente l’atelier ou l’imprimeur. Les trois chiffres qui suivent correspondent au numéro de tirage (plus le chiffres est petit, plus il est recherché puisqu’il s’agit des premiers tirages). Enfin, le dernier chiffre et la dernière lettre signalent l’emplacement du billet sur la planche, A1 étant le premier billet en haut à gauche, et donc, l’un des plus recherchés.

Ces trois données feront de votre billet un petit trésor ou non… Vous pouvez vous faire une idée de la valeur de votre billet sur le site de Delcampe, considéré comme le site de référence dans le domaine. Mais une chose est sûre, pour que votre billet ait plus de valeur que celle indiquée, il doit être neuf, bien lisse et sans marque…

 A vos recherches dans votre porte-monnaie !

Source : Planet.fr

l’Agence spatiale canadienne en argent

Cette année marque le 25e anniversaire de l’Agence spatiale canadienne, l’organisme qui se veut à l’avant-garde du développement et de l’application des connaissances spatiales pour le mieux-être des Canadiens et de l’humanité. La Monnaie royale canadienne est fière de célébrer ce jalon important par l’émission d’une superbe pièce en argent qui présente un hologramme achromatique illustrant de façon très vivante le travail de l’Agence spatiale canadienne. La pièce a été dévoilée le 30 septembre dans le cadre de l’International Astronautical Congress 2014 qui se tient au Palais des congrès du Toronto métropolitain.

MONNAIE ROYALE CANADIENNE - Pièce en argent pour le 25e de l'ASC« La Monnaie est fière de rendre hommage aux remarquables réalisations du Canada, qu’elles se déroulent dans l’espace ou sur la terre ferme, poursuit Marc Brûlé, président intérimaire de la Monnaie royale canadienne. Cette pièce sans pareille est le fruit d’une exceptionnelle technologie holographique, un hommage à l’ASC qui s’impose, puisque l’Agence est synonyme d’innovation depuis 1989. »

Le motif au revers de la pièce est un hologramme achromatique représentant un astronaute canadien qui flotte au-dessus de la Terre. Il est arrimé par les pieds au télémanipulateur Canadarm2, qui porte le mot-symbole « Canada ». Au loin apparaît la surface bleue de la Terre, dans un voile de nuages. En arrière-plan, le noir abyssal de l’espace. L’hologramme confère une profondeur et un mouvement exceptionnels au motif.

Canada_CSAFrappée dans de l’argent pur à 99,99 %, cette pièce au tirage limité à 10 000 exemplaires se vend 119,95 $. On peut se la procurer directement auprès de la Monnaie royale canadienne en composant le 1-800-267-1871 au Canada, le 1-800-268-6468 aux États-Unis, ou sur Internet à l’adresse www.monnaie.ca.

Source : CNW Quebec

Un billet de 100.000 milliards de dollars !

C’est un petit rectangle de papier marqué 100 trillions de dollars, c’est-à-dire 100.000 milliards de dollars (ou 70.479 milliards d’euros), mais qui en vaut seulement cinq en devise américaine. Le Wall Street Journal consacre un article à la nouvelle mode chez les numismates, qui consiste à racheter de vieux billets zimbabwéens témoignant de l’hyperinflation dans le pays.

«A une époque, en 2009, un billet de 100 trillions de dollars zimbabwéens ne suffisait pas à acheter un ticket de bus à Harare», explique le quotidien économique américain, qui rappelle que depuis cette monnaie a été abandonnée, les Zimbabwéens payant désormais leurs achats en dollars américains ou en rands sud-africains.

Zimbabwe1La devise n’a été mise en circulation que pendant les quelques mois qui ont précédé le retrait de la monnaie nationale. Durant les dix dernières années, Robert Mugabe et son gouvernement ont tenté de relancer l’économie du pays en imprimant des billets. Hélas, seule l’inflation résulta de cette mesure, les billets à multiples zéros sont devenus monnaie courante, les prix ont monté, et l’économie s’est effondrée.

Ces billets de 100 trillions de dollars zimbabwéens font désormais le bonheur des collectionneurs, à défaut de faire celui des habitants du pays. Des revendeurs clairvoyants ont anticipé la prise de valeur des plus gros billets zimbabwéens et en ont acheté alors qu’ils étaient encore en circulation. Frank Templeton, un ancien trader de Wall Street, en a acheté des «quintillions» qu’il revend aujourd’hui. Un billet de 100 trillions de dollars acheté 1 ou 2 dollars américains est revendu entre 5 et 6 dollars (entre 3,5 et 4,2 euros).

Les négociants estiment que ce sont entre cinq et sept millions de ces billets qui ont été imprimés, dont une petite partie seulement aurait été mise en circulation. Un officiel de la Reserve Bank of Zimbabwe a déclaré que les autres billets n’ont pas été revendus et demeurent à l’abri dans leurs coffres, même s’il est fort probable que les employés de banque en conservent chez eux en grande quantité.

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Un homme à Harare, Zimbabwe, transporte des billets pour aller à l’épicerie. Associated Press

Les collectionneurs les plus rigoureux ne s’intéressent qu’aux billets jamais mis en circulation, le reste faisant partie des souvenirs que rapportent chez eux les touristes étrangers qui visitent le Zimbabwe. Le gouvernement n’a jamais pris la peine de récupérer ces billets, de sorte que les habitants en conservent d’importantes quantités chez eux, avec l’espoir que le président Mugabe tienne sa promesse de réhabiliter le dollar zimbabwéen sous peu. Rappelons à ce sujet que le Premier ministre Morgan Tsvangirai avait suggéré l’année dernière à un agriculteur d’utiliser les billets … «pour fertiliser ses champs»… !

Lu sur The Wall Street Journal

Ma journée du Patrimoine

Les 20 et 21 septembre derniers avaient lieu les traditionnelles Journées du Patrimoine. J’avais jeté mon dévolu cette année sur le Musée de Bretagne et ce pour trois raisons : tout d’abord car il proposait une visite guidée de l’exposition photo « Quand l’habit fait le moine », ensuite car je souhaitais revoir les collections du Musée, et enfin parce que sur le même site des Champs Libres se trouvait l’exposition des cartes postales déjantées des deux frères suisses Plonk et Replonk.
De quoi intéresser peut-être les collectionneurs de PHILAPOSTEL Bretagne, c’est pourquoi je vous propose ci-dessous de partager mes découvertes.

Quand l’habit fait le moine

Un conférencier exceptionnel et passionnant nous a permis de découvrir cette exposition réunissant des photos d’hommes et de femmes dans leurs habits de travail.
 » L ‘habit ne fait pas le moine  » dit le proverbe, sauf peut-être lorsqu’il s’agit de vêtements de travail… D’un seul regard porté à la tenue, on reconnaît souvent la profession d’un individu. Il permet d’identifier un métier, comme de véhiculer des notions plus abstraites de pouvoir, de hiérarchie, de distinction sociale ou d’identité collective.

Facteur

Vêtements de travail et uniformes ont donc parfois des fonctions, parfois des rôles symboliques, mais toujours des significations.

C’est l’occasion de faire le rapprochement avec nos collections, avec cette photo du facteur de Luitré en 1922 qui pose avec son épouse et ses quatre enfants. Porte-t-il sa tenue de travail par choix, ou était-ce la seule présentable pour cet instant si important ?

(cliquer la photo pour l’agrandir)

Exposition à visiter jusqu’au
16 novembre 2014.

Les collections du Musée de Bretagne

Comme son nom l’indique, le musée de Bretagne conserve des collections très diverses qui ont comme point commun l’évocation de l’histoire de la Bretagne. Les 2.300 objets présentés permettent de remonter le temps, en partant du proche XXème siècle jusqu’aux temps plus lointains de la Préhistoire. Nous nous limiterons ici à quelques pièces qui pourront intéresser les numismates de PHILAPOSTEL Bretagne.

Le Trésor monétaire, découvert à Trédaniel près de Moncontour (22), comptait à l’origine 1.408 deniers, dont 85% sont des monnaies bretonnes frappées dans les ateliers de Guingamp, Rennes ou Nantes. La date d’enfouissement du trésor se situe vers 1225.

Plus près de nous, la Grande Guerre dont on célèbre le centenaire, est également présente au Musée de Bretagne, avec en particulier les objets courants des poilus, dont des cartes postales (cliquer pour agrandir).

Les objets du Poilu de 14-18

Les objets du Poilu de 14-18

Et puis le Musée de Bretagne propose une collection sur l’affaire Dreyfus, dont Rennes a été le lieu du procès en révision en 1899. Celle-ci compte aujourd’hui 6 800 pièces dont de nombreux témoignages de soutien, des cartes postales, des photographies, des affiches, des dessins, des revues et quelques objets. Voici par exemple un témoignage de soutien reçu par Mme Dreyfus après ce procès en révision.

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Les cartes postales déjantées de Plonk et Replonk

Après ce tour complet du Musée de Bretagne, dirigeons-nous maintenant vers la bibliothèque. Avec leurs cartes postales anciennes savamment détournées, burlesques et poétiques à la fois, les frères Froidevaux hissent le photomontage au sommet de l’humour et du non-sens. Ils évoquent par exemple le championnat national d’apnée mentale, l’anticyclone des Açores contraint à l’arrêt ou encore la terrible épidémie de moustache de 1890. Voici un aperçu de leur talent, à voir ou à revoir jusqu’au 02 novembre 2014.

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En savoir + sur :
– l’exposition photo « Quand l’habit fait le moine »
– le Musée de Bretagne
– la collection Affaire Dreyfus
– l’univers de Plonk et Replonk

Le 10€ nouveau est arrivé !

Le 23 septembre, la Banque Centrale Européenne (BCE) et les BNC des pays ayant adopté l’euro ont mis en circulation le nouveau billet de 10€, émission qui fait suite à la sortie du billet de 5 euros le 2 mai 2013  (eh oui déjà plus d’un an !).
Les banques européennes le font pour préserver l’intégrité des billets qu’elles émettent et surtout intégrer les avancées technologiques réalisées dans le domaine. En plus clair, il s’agit d’améliorer sans cesse le graphisme et les signes de sécurité pour éviter la contrefaçon.
Pour votre information, la BCE vous donne des renseignements sur son site qui évoque la mise en circulation de la seconde coupure de la série au type Europe (ES2). Les anciens billets seront petits à petits retirés de la circulation, n’oubliez pas d’en conserver quelques exemplaires pour votre collection !
Le futur billet sera le 20 euros : il fera l’objet d’un article ultérieurement car aujourd’hui, nous n’avons aucun renseignement sur la date de sa sortie.

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Les billets en francs

Vous rappelez-vous des Pasteur, Richelieu, Voltaire ou autre Racine ?

Êtes-vous l’heureux possesseur d’un Molière ou d’un Pascal ?

Connaissez-vous tous les billets qui ont été émis en francs ? Non ? Alors voici un moyen de vous « racheter » en consultant ce diaporama représentant l’ensemble des billets émis de 1800 jusqu’à l’apparition de l’Euro en 2002. Bon visionnage !

Pecheur

Les monnaies russes ont la cote !

Une collection de pièces de monnaie russes mise aux enchères pour 1 million de dollars

 

Une série pilote de pièces en or d’une valeur faciale de 5, de 10 et de 15 «rousses», émises par la Monnaie de Saint-Pétersbourg en 1895, a été mise en vente aux enchères aux États-Unis pour la première fois. Le coût de la collecte est évalué à 1 million de dollars.

enchereCes pièces sont extrêmement rares, il n’y a qu’une autre telle série, stockée dans la collection du Musée de l’Ermitage.

À la fin du XIXe siècle, lorsque une croissance rapide du patriotisme a eu lieu en Russie après les guerres victorieuses avec l’Empire ottoman et les khanats d’Asie centrale, il était prévu de changer le nom de la monnaie nationale, en passant de « rouble » à « russe ». Le ministre des Finances Sergueï Witte était l’initiateur de cette idée se fondant sur l’exemple de la France, où le nom de la pièce nationale « franc » était conforme avec le nom du peuple.

Source : La Voix de la Russie

Trois voleurs de trésor rattrapés par la justice

Ils ont découvert un trésor et ont cru bon de le garder pour eux : trois ouvriers seront jugés en décembre pour avoir volé 900.000 euros en pièces anciennes et lingots d’or dans une maison de l’Eure qu’ils rénovaient.

Les trois jeunes hommes ont avoué avoir subtilisé l’or, découvert de manière fortuite un beau jour du printemps 2011, a relaté lundi devant la presse la procureure de la République d’Evreux, Dominique Laurens, après des révélations du journal Paris-Normandie. Seize lingots d’or d’un kilo chacun et 600 pièces de 20 dollars américains des années 1920, pesant chacune 33 grammes, en or elles aussi : les ouvriers subtilisent le magot sans en avertir, comme la loi l’exige, l’Etat et le propriétaire de la maison.

« Les pièces étaient dans des bocaux, les lingots dans des sacs, enterrés dans la terre battue de la grange qu’on voulait transformer en cuisine« , racontent Thibaut et Isabelle Beauté, propriétaires malheureux du butin dont la provenance reste un mystère, dans leur belle maison du XVIIIe siècle à Notre-Dame-de-L’Isle. Les voleurs – âgés d’une vingtaine d’années pour deux d’entre eux, d’une trentaine d’années pour le troisième – étaient « des employés d’une petite entreprise du secteur qui avait bonne réputation« , se souvient Mme Beauté, incrédule quand la police a sonné l’an dernier pour annoncer la nouvelle. « On était un peu stupéfaits: on vous informe que, potentiellement, vous êtes riches, mais que vous n’avez rien« , lâche son mari, maire de ce village de 700 habitants.

« Rien », car les ouvriers se sont partagé le magot – « en bord de Seine, en mangeant« , se désole Mme Beauté – avant de revendre lingots et pièces à un numismate pour une valeur estimée par le parquet à 900.000 euros, parfois à l’aide de fausses factures.

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Mais les ouvriers n’avaient pas prévu que les sommes perçues, incompatibles avec leurs salaires, les trahiraient. Soupçonnant des malversations sur le compte d’un des trois hommes, un banquier alerte la cellule anti-blanchiment Tracfin. Le jeune homme assure qu’il s’agit là d’une donation de son grand-père. En vain: Tracfin saisit la justice en juillet 2011. La compagnie de gendarmerie des Andelys puis le groupe d’intervention régional (GIR) de Haute-Normandie mènent l’enquête et remontent jusqu’aux trois hommes et au numismate.

Les enquêteurs confisquent plus de 450.000 euros – comptes bancaires, assurance vie, voitures… – aux trois ouvriers, et 265.000 euros au numismate, dont sa collection de pièces d’or estimée à 150.000 euros. Les quatre hommes ont rendez-vous le 5 décembre devant le tribunal correctionnel d’Evreux. Les ouvriers, qui devront répondre de vol en réunion, encourent cinq ans de prison. Le numismate, poursuivi pour blanchiment, risque 10 ans de prison et 750.000 euros d’amende. Il nie les faits qui lui sont reprochés.

Les trois voleurs auraient été plus avisés de signaler leur trouvaille, souligne le parquet. Dans un tel cas de figure, la loi attribue en effet la moitié du butin à celui qui l’a découvert et l’autre moitié au propriétaire du terrain, sans compter les droits à verser à l’Etat. M. et Mme Beauté comptent désormais sur une audience au civil pour pouvoir récupérer une partie des sommes qui auraient dû leur revenir. « Ca fait un an qu’on dort très mal« , souligne le couple. « On se sent trahis. Ils sont restés trois mois chez nous, à boire un jus de fruit le matin, sans rien dire« , souligne Isabelle Beauté.

« Qui ne rêve pas de trouver un jour un trésor? « , poursuit cette petite femme blonde de 47 ans. « C’est ça qui me frustre. Je ne le toucherai jamais. Et ça, je le vis très mal« .

Source : Le Nouvel Observateur

News…mismatique

Chaque mois, des pays ayant comme monnaie l’euro sortent des pièces de 2 euros commératives, en France la dernière par exemple était sur le jour du débarquement en Normandie, et pour votre information en fin d’année, nous en aurons une sur la lutte de la maladie du Sida en moindre exemplaire.

Au mois de juillet, nous avons eu connaissance d’une pièce commémorative maltaise  pour le 200ème anniversaire de la Force de Police, fabriquée en 300 000 exemplaires et dont l’auteur est Noël Galea Bason. Et, nos amis italiens ont copié sur le même sujet avec le 200ème anniversaire de la fondation de l’armée des carabiniers avec 6,5 millions d’exemplaires, dont l’artiste est Luciana de Simoni.

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Pour le mois d’Aout 2014, la Finlande fête le 150ème anniversaire de la Monnaie Finlandaise, fabriquée en 1 millions d’exemplaires. Remerciements aux différents sites, qui nous permettent de vous présenter une photographie desdites pièces de monnaie.

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Et si vous avez un peu de temps libre pour le week-end du samedi 30 août et dimanche 31 août, nous vous proposons une rencontre numismatique au centre carmina de PLELAUFF 22570. Entrée gratuite et restauration sur place.

affiche_ plelauffHier, le site Philapostel Bretagne a été visité par des internautes de Polynésie, d’Allemagne, de Belgique, et du Japon : bienvenue à eux !