Propagande cartophile

Nous avons déjà parlé précédemment de timbres servant de support de propagande à certains pays (voir notre article), ainsi que de cartes postales ayant le même but pendant la Grande Guerre. Voici un nouvel article illustrant ce thème de la propagande cartophile.

CP_USA_propagande

Les Etats-Unis ont souvent illustré les conflits par des scènes violentes afin de justifier leur entrée en guerre, comme sur cette carte de 1942 qui dit : « Juste un petit quelque chose pour que tu te rappelles de Pearl Harbour ! « 

En particulier pendant les périodes de conflits, les gouvernements et les entreprises ont souvent dépeint des scènes héroïques, afin d’encourager les jeunes à se joindre à des mouvements.

CP_Italie_propagande

Cette carte postale de 1935 du groupe de jeunes fascistes italiens Opera Balilla illustrait la chance de faire partie de ce mouvement excitant.

À partir du début du XXe siècle, les cartes postales ont servi de précurseurs aux réseaux sociaux. Selon Benjamin Weiss, conservateur de la nouvelle exposition « The Art of Influence », les cartes postales ont un avantage sur les autres moyens de communication de masse. Ce sont des petites lettres pour diffuser des messages de propagande. L’exposition «Influence», qui se déroule jusqu’au 21 janvier au Musée des beaux-arts de Boston, présente 150 cartes postales de l’époque, y compris des représentations de soldats héroïques et des messages du bien contre le mal.

CP_France_propagande

Cette carte postale de 1942 faisait partie des images suggérant que les mouvements politiques pourraient franchir les frontières nationales. L’image, produite par des propagandistes de droite, a exhorté l’Europe à s’unir contre le communisme.

D’autres cartes postales utilisaient un symbolisme inspirant, tel qu’un imprimé américain de 1941 représentant un «V» pour la victoire, un signe courant chez les Britanniques et les Américains à l’époque. « Les cartes se sont imposées dans le courrier de la même manière que les tweets et les SMS actuels qui se diffusent entre les gens », explique M. Weiss.

CP_Russie_propagande

« Sur notre ferme collective, il n’y a pas de place pour les papes et les koulaks (agriculteurs riches) », lit-on sur cette carte postale russe de 1930. L’artiste dépeint une paysanne héroïque se levant contre le clergé et les propriétaires fonciers

Source : The Wall Street Journal

inscrit au Hit-Parade de www.philatelistes.net

 

Votre commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.