L’épopée de « La Bretagne »

Robert Fontaine se propose de nous conter l’histoire du navire « La Bretagne« , récit illustré par des cartes postales et documents philatéliques. En voici la 1ere partie …
(cliquer sur les documents pour les agrandir)

Construit pour la Compagnie générale transatlantique, « la Bretagne » est le dernier d’une série de quatre paquebots, tous mis en service en 1886. Ses trois Sister-ships se nomment : « La Champagne », « La Bourgogne », et « La Gascogne ».

Bretagne1Tout au long de sa vie, « La Bretagne » fut assez malheureuse, comme vous le lirez dans ces lignes. Et cela commence dès août 1885 … Lire la suite

Chut … On parle de Philapostel !

* Voici le compte-rendu de la dernière réunion de PHILAPOSTEL Bretagne du 12 février

* PHILAPOSTEL Pays de la Loire, association de collectionneurs et amateurs de timbres-poste, cartes postales, plis, vieux papiers, monnaies, capsules de champagne et documents divers, propose un dimanche de festivités le 22 février 2015 à l’Espace aux mille fleurs de Missillac (44).

9eme-bourse-multicollections-Missillac_l_56213La bourse regroupera vingt-cinq exposants professionnels et amateurs venus des Pays de La Loire, de Bretagne et de Normandie. Les collections les plus variées y seront proposées : timbres, cartes postales, monnaies, billets, vieux papiers, minéraux, fèves, capsules de champagne, cartes téléphoniques, modèles réduits, figurines, disques, livres, etc…
Vous y retrouverez également M. Bernard TABARY, écrivain régionaliste qui vous proposa ses ouvrages.
Outre la bourse multicollections annuelle, l’association organise une exposition « châteaux de France » où plusieurs collectionneurs vous présenteront leurs travaux sur des sujets divers au travers de timbres, cartes postales, lettres, vieux papiers et autres objets de collections. Lire la suite

Revue de presse multicollection

Voici une nouvelle revue de presse multicollection. Vous avez d’autres infos à nous signaler ? Laissez un commentaire … Bonne lecture !

Adphile.

* Philatélie : l’ADPHILE nous informe que d’après une étude TNS-Sofres, parents et enfants sont toujours intéressés par le loisir philatélique, et propose aussi d’autres informations que je vous invite à découvrir en cliquant sur l’image. Lire la suite

Femmes ottomanes et dames turques

femmes_ottomanesLes éditions Bleu Autour ont déjà à plusieurs reprises publié des recueils de cartes postales anciennes (Femmes en métier d’hommes, Femmes d’Afrique du Nord, Juives d’Afrique du Nord, Egyptiennes) : elles ont par ailleurs un beau catalogue consacré à la Turquie et à l’Empire ottoman. Femmes ottomanes et dames turques s’inscrit donc tout naturellement dans cette ligne éditoriale. Universitaire, Christine Peltre enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’Université de Strasbourg ; elle est spécialiste de l’orientalisme, ce qui l’a conduite à présenter ces cartes postales, témoignages émouvants de la naissance de la Turquie moderne, vue sous l’angle féminin.

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Les cartes postales aux Archives

Je viens de découvrir quelque chose qui ravira sans aucun doute les cartophiles, enfin ceux d’entre eux qui ne connaitraient pas déjà …

En effet, depuis 2008, les Archives départementales de l’Eure procèdent à la numérisation et la mise en ligne de cartes postales anciennes, représentant les communes et la vie quotidienne dans le département de l’Eure. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 27 000 cartes postales, issues de collections publiques et privées, qui sont ainsi mises à disposition : visionnez ces chefs d’œuvre sur leur catalogue.
(cliquer sur les images pour agrandir)

FontaineSsJouy1      FontaineSsJouy2
J’ai vécu 7 ans à Fontaine Sous Jouy

Et je me suis dit que peut-être Lire la suite

Revue de presse multicollection

Voici une nouvelle revue de presse multicollection pour ce début d’année : bonne lecture !

* Cartophilie : Vitré il y a 100 ans

VitreLes éditions Patrimoines et Médias viennent d’éditer l’ouvrage de Christophe Belser qui resitue Vitré dans son contexte social, architectural et économique. « Un arrêt sur images », remercie Pierre Méhaignerie dans la préface. Lire la suite

Tout arrive avec la Poste !

Tout arrive avec les Postes, françaises ou étrangères, et quelquefois avec un certain mystère … Voici deux cartes postales arrivées à leur destinataire … un certain temps après l’envoi  🙂   (merci Stéphane pour la 2e !)

Une petite-fille reçoit la carte postale qu’elle a elle-même envoyé à sa grand-mère … 30 ans plus tôt !

C’est avec beaucoup, beaucoup de retard que la carte postale de Joanne Selby à sa grand-mère est arrivée dans la boîte aux lettres… le courrier aura effectivement mis 30 ans à atterrir à la bonne adresse ! A présent âgée de 43 ans, Joanne Selby vit à l’adresse de sa grand-mère aujourd’hui décédée et n’en revient pas de retrouver la trace de cette carte dont elle avait complètement oublié l’existence !

La carte postale de la petite Joanne Shelby aura mis trente ans à parcourir 415 kilomètres ! Envoyée à sa grand-mère lorsqu’elle n’avait que onze ans et passait ses vacances en famille au bord de la mer à Nefyn, au Royaume-Uni, la carte vient tout juste d’être déposée dans sa boite aux lettres !

Un retour bien mystérieux

Joanne Shelby a eu l’immense surprise de retrouver un de ses courriers de vacances, posté en 1984, dans sa boite aux lettres au mois de décembre de cette année ! Le Mirror revenait sur ce fait divers le 16 décembre et reportait les propos de cette femme aujourd’hui âgée de 43 ans et résidant avec sa famille dans la maison de sa grand-mère décédée, à Durham, au Royaume-Uni :  » Je rentrais du travail et la carte était glissée sous ma porte. (…) La carte est en parfait état, donc je n’ai aucune idée d’où elle peut venir ! « . Le cachet de la poste date pourtant bien de l’année 1984 et un porte-parole des services postaux britanniques a déclaré qu’il était très peu probable que la carte ait été distribuée si tard :  » Nous vérifions régulièrement nos locaux pour être sûrs qu’aucun courrier n’a glissé entre les mailles du filet « . Shelby suppose donc que la carte, gardée par mégarde pendant trente ans par un voisin, vient de lui être restituée.

Source : Mirror

Encore plus fort en Charente : une carte postale met 90 ans pour faire 20 kms !

La carte n’était pas perdue, juste en retard. Près de 90 ans après son envoi, elle est arrivée à la bonne adresse : la Croix-Maigrin à Voulgézac. Pas à sa destinataire, Célestine Perrot, décédée il y a une soixantaine d’années, mais à son neveu, Claude. Le retraité et son épouse, Reine, habitent la maison familiale à la Croix-Maigrin, à proximité du cimetière communal.

Carte_Charente

© Photo D. l., Sud Ouest

Le 21 novembre dernier, Reine va relever le courrier, comme tous les jours. « Quand j’ai aperçu cette carte, je n’ai pas compris sur le moment, je croyais que la factrice avait fait une erreur. » Le lendemain, Claude Perrot interroge la préposée aux lettres. « Une enquête devait être menée au centre de tri postal pour savoir pourquoi la carte a mis autant de temps pour faire une vingtaine de kilomètres et surtout comment elle est réapparue… »

Anachronismes

Toujours sans réponse, le septuagénaire né à Voulgézac et féru d’histoire locale a mené sa petite enquête. Il a étudié de près la carte.

Côté recto, on distingue l’immeuble de l’ancienne Poste centrale d’Angoulême, place Francis-Louvel. Et côté verso, le cachet de la Poste en date du… 20 novembre 2014. Ce n’est pas l’unique anachronisme visible sur la missive. « Le timbre a disparu mais une abréviation écrite au stylo bille prouve que la carte a été timbrée », pointe Claude Perrot. Toujours au stylo bille, ont aussi été ajoutés le code postal et le chef-lieu de canton, Blanzac. « Le nom ne comporte qu’un seul ‘‘r » mais dans la famille, on a longtemps écrit Perrot avec un ou deux ‘‘r ». Pour le prénom, qui est indiqué par son initial, un C, j’en ai déduit qu’il ne pouvait s’agir que de ma tante Célestine. »

Balances à écrevisses

La lecture du texte, rédigé dans une très belle écriture, a fini de convaincre Claude Perrot que la carte avait bien pour destinataire sa grande-tante Célestine, mariée à un frère de son grand-père, Louis Perrot. « Dans un coin de la carte, on lit un message pour sa fille Marguerite de la part d’Henriette. Les deux gamines ont bien été amies, un jardin séparait leur maison. » Plus tard, cette même Henriette a enseigné le catéchisme au petit Claude. « Son père était fonctionnaire à la préfecture d’Angoulême et il possédait une maison de campagne à Voulgézac, où son épouse venait régulièrement avec sa fille avec pour distraction préférée la pêche aux écrevisses dans la Boëme. » Dans sa missive, elle demande à Célestine de récupérer les balances à écrevisses laissées sur le toit des voisins de la famille Dalidet.

Ultime détail qui permet à Claude Perrot de dater la carte avant 1927. « Les Dalidet ont emménagé dans une nouvelle maison sur la place du village en face de l’église, qui a été construite en 1927. » CQFD.

Source : Sud Ouest (merci Stéphane)

Histoire de la carte postale

Histoire de la carte postale par James Eveillard

Conférence. James Eveillard fondateur du cartopole de Baud, parlera de l’histoire passionnante et méconnue de ce petit carton voyageur et illustré, qu’est la carte postale. Conférence organisée par l’Université du Temps Libre. Mardi 6 janvier, à 14h30, palais des congrès, Pontivy.

bandeau cartolis

Un avenir pour la carte postale en bois ?

Fabien Hiron, issu du lycée de Mouchard, dans le Jura, a choisi d’innover dans un domaine traditionnel. Il fabrique des produits de carterie en bois pour particuliers et professionnels.

« Il s’est passé dix ans entre l’idée de départ et le moment où on a vraiment démarré ». Fabien Hiron, débarqué de la Sarthe à l’âge de 14 ans pour apprendre « comme papa » les métiers du bois au lycée professionnel de Mouchard, dans le Jura, aurait bien aimé brûler les étapes. Mais son concept innovant de cartes postales sur feuilles de bois, qui lui était venu à la faveur d’un stage au Québec chez un fabricant de contre-plaqué, pouvait laisser plus d’un financeur perplexe.

CartesBois Lire la suite

Conte de Noël

En ce jour de Noël, et puisque nous commémorons le centenaire de la Grande Guerre, la « Der des Der », j’ai préféré remplacer le traditionnel conte de Noël par ce récit au contraire très réel, de la « Trêve de Noël ».

La Trêve de Noël est un terme utilisé pour décrire plusieurs et brefs cessez-le-feu non officiels qui ont eu lieu pendant le temps de Noël et le Réveillon de Noël entre les troupes allemandes, britanniques et françaises dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale, et en particulier le jour de Noël 1914.

Du 6 au 12 septembre 1914, lors de la première bataille de la Marne, les Français et les Britanniques réussissent à forcer une retraite allemande au nord de la rivière Aisne, instituant les débuts d’un front statique à l’Ouest qui durera trois ans. Les soldats du front occidental sont épuisés et choqués par l’étendue des pertes humaines qu’ils ont subies depuis le mois d’août.

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Les troupes anglaises et allemandes se rencontrent

Au petit matin du 25 décembre, les Français et les Britanniques qui tenaient les tranchées autour de la ville belge d’Ypres entendirent des chants de Noël (Stille Nacht) venir des positions ennemies, puis découvrirent que des arbres de Noël étaient placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des colonnes de soldats allemands sortirent de leurs tranchées et avancèrent jusqu’au milieu du no man’s land, où ils appelèrent les Britanniques à venir les rejoindre. Les deux camps se rencontrèrent au milieu d’un paysage dévasté par les obus, échangèrent des cadeaux, discutèrent et jouèrent même au football.

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Au fil des moulins …

Issu d’une famille meunière, propriétaire d’un moulin à eau en Aveyron, Jean-Pierre Azéma vient de publier son dixième ouvrage sur… les moulins. L’auteur aveyronnais, un des très rares chercheurs français spécialistes des moulins, du patrimoine industriel, de l’histoire des rivières et de l’énergie, a fondé et présidé pendant vingt-deux ans l’Association rouergate des amis des moulins. Et en 1982, il a commencé à œuvrer pour l’étude et la sauvegarde des moulins sur les plans national, régional et local.

    Moulin

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Aujourd’hui, c’est …

Aujourd’hui, c’est la Sainte Catherine, le jour des Catherinettes ! On y fête les jeunes filles de 25 ans qui ne sont pas encore mariées. (Les jeunes ne se marient guère avant 25 ans aujourd’hui, et trouveront sans doute cet article démodé 😉 )
La tradition veut qu’elles portent un chapeau extravagant aux tons jaunes et verts confectionné pour ou par elles, à leur image. Quelle est l’origine de cette tradition ?
    

Née à Alexandrie au sein d’une famille noble, Sainte Catherine se convertit au christianisme à la suite d’ une vision. Jésus, ému par sa ferveur, contracte avec elle un mariage mystique sous les yeux de Marie et de la Cour céleste.
Très intelligente, elle suit les cours des plus grands maîtres chrétiens et on dit qu’elle réussit à démontrer à 50 grands philosophes d’Alexandrie la vanité des idoles et la fausseté de leur foi, jusqu’à les convertir tous.

  Carte de Sainte Catherine

Impressionné, l’empereur Maxence lui propose un mariage royal, qu’elle refuse par fidélité envers son mari mystique. Humilié, l’empereur lui fera subir le supplice de la dislocation des membres sans succès, puis le supplice de la roue duquel elle sort indemne. Elle finira décapitée le 25 Novembre 307 et deviendra la seule Sainte à posséder trois auréoles : la blanche des vierges, la verte des docteurs et la rouge des martyrs.
Sainte Catherine est aujourd’hui la patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, meuniers, plombiers, tailleurs …

La tradition de Sainte Catherine remonte au Moyen âge. A l’époque, les filles de 25 ans qui n’étaient pas encore mariées revêtaient des tenues et des chapeaux extravagants et se rendaient en cortège devant une statue de Sainte Catherine pour la parer de fleurs, rubans, chapeaux … Elles coiffaient Sainte Catherine dans l’espoir de trouver un mari !

Saint Brieuc 1900-1950 en cartes postales

Le Plérinais Alain Lamour a mis de côté son stéthoscope pour ausculter le passé. Son credo : les cartes postales anciennes et la publication de livres aux éditions Sutton dans la collection « Mémoire en images ».

Saint_Brieuc_1900_1950« Saint-Brieuc est une ville que j’adore. J’y suis né. Je la défends même si elle est souvent décrite comme tristounette à cause du granit gris qu’il faudrait savoir mettre en valeur et égayer. »

Ce collectionneur invétéré, médecin à la retraite, est aujourd’hui domicilié à Plérin mais il conserve un œil à la fois tendre et critique sur sa cité natale. « Une ville doit savoir évoluer, mettre en valeur le bâti en sachant être avant-gardiste. Il faudrait améliorer le parcours des monuments historiques, illisible en l’état actuel, ouvrir les jardins de la Préfecture, le manoir du Saint-Esprit et le pavillon de Belliscize, faire quelque chose pour la tour de Cesson face à la villa Rohannech… ».

Des scènes de vie à profusion

On retrouve dans son livre tous ces lieux qu’il énumère avec la patine propre aux images d’un autre temps. On reconnaît avec émotion la place Duguesclin, la rue Saint-Guillaume, la place de la Grille, l’ancienne gare… Et surtout, ce qui en fait le sel, des scènes de vie à profusion : la foire Saint-Michel, les courses sur le Champ-de-Mars, les meetings aériens, les jours de marché, les terrasses de café, les cérémonies militaires, les écoles et les manufactures. Autant de photos posées ou prises sur le vif qui renvoient l’image d’une ville extrêmement dynamique. Suite…

Voir aussi l’article d’Ouest-France

Saint_Brieuc

Bientôt Noël et les voeux !

Avec la fin de l’année, reviennent les cartes consacrées au père noël et les cartes de vœux.  Voici trois propositions de Gérard :

Noel1.

– La première faite par PHILAPOSTEL Bas Rhin :

Le « Christkindelsmärik » ou « Marché de l’Enfant Jésus » est le nom donné au traditionnel Marché de Noël qui se tient depuis 1570 à Strasbourg.

Il est également proposé un souvenir pour la visite du Pape François à Strasbourg.

Les cartes sont à commander directement auprès de Daniel Bascou à l’adresse indiquée en bas de la présentation..pape

 – la seconde par PHILAPOSTEL national, à commander auprès de Gérard dans les conditions habituelles (voir Bon de Commande)

Noel2– et enfin la troisième : comme tous les ans, notre association propose de transmettre vos vœux grâce à :
1- une carte de souhaits comportant au recto une illustration marquant la nouvelle année ; et au verso vos nom et adresse avec des vœux de Bonne année.
2- Cette carte illustrée est placée dans une enveloppe illustrée avec le dessin ci-dessous signé Patrick Bleau.
3- L’affranchissement est réalisé à l’aide d’un timbre de Saint Pierre et Miquelon et qui sera oblitéré du cachet ci-dessous à la date du 01/01/2015.
Retournez votre Bon de commande avant le 10 décembre

voeux voeux2

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Et puis, sachez que, comme chaque année, vous pouvez écrire au Père Noël qui se fera un plaisir de vous répondre avec une petite carte postale !

Nota : les souscriptions sont réservées aux adhérents PHILAPOSTEL Bretagne ; Vous souhaitez nous rejoindre ? c’est ici