Un pli, c’est un morceau d’Histoire #2 : l’inconnu de la Rue du Luxembourg

Aujourd’hui c’est Michel du Forum du collectionneur, qui nous conte ce « morceau d’Histoire » à travers ce pneumatique :

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Il y a quelques jours mon regard a été attiré par une petite lettre affranchie par deux bandes de trois 5c. Semeuse …
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La Semeuse en a marre …

Semeuse_lignee

YT130- Semeuse lignée

Vous connaissez tous les deux types de Semeuse : la Semeuse lignée et la Semeuse camée ou sans fond.

 

Voici leur petite histoire :  Le ministre, M. Mougeot, non satisfait des timbres d’usage courant de type Mouchon, jugés « très laids », demanda alors à Louis Oscar Roty de lui faire un timbre au type qui figurait déjà sur les monnaies le type Semeuse. C’est Mouchon, graveur semi-officiel des timbres-poste qui fut chargé de la gravure. Il produisit un nouveau timbre appelé par les philatélistes « Semeuse lignée ». Lire la suite

CQFD #6 : Différencier les Semeuse 30c rouge

CQFD est une abréviation qui veut dire « Ce Qu’il Fallait Démontrer » et qui conclue souvent une démonstration mathématique. Mais ici, l’internaute Fabrou nous propose une autre définition un peu moins francisée : « Comment Qu’on Fait Donc ? » Mais nous ne chipoterons pas sur cette définition pour nous concentrer sur les vidéos qu’il propose et qui sont très pertinentes.

Au programme de ce numéro 6 :
Différencier les Semeuse 30c rouge
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14 oct 1915 : le timbre à un penny

Selon Le Figaro du 14 octobre 1915, une proposition de loi a été faite afin que l’affranchissement des lettres entre la France et l’Angleterre bénéficie d’une réduction de dix centimes. A cette époque l’affranchissement au tarif intérieur est de 10 centimes alors que la lettre pour l’étranger est tarifée à 25 centimes.

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«La question du timbre-poste à un penny, dont nous entretenions l’autre jour nos lecteurs, a fait récemment l’objet d’une étude à la commission des P. T. T. de la Chambre, qui a chargé M. Bouctot, député de la Seine-Inférieure, de déposer à ce sujet une proposition de loi, ce qui fut fait le 20 juillet 1915.

Dans son exposé des motifs, M. Bouctot, qui a recueilli les signatures d’un certain nombre de ses collègues de tous les partis, donne d’excellentes raisons pratiques et sentimentales d’opérer la réduction à dix centimes de l’affranchissement des lettres entre la France et l’Angleterre, en attendant qu’on en fasse profiter tous nos alliés.

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Georges Bouctot

Ce projet a éveillé l’attention de nombreuses personnalités anglaises qui, depuis longtemps déjà, préconisent la réduction, et le président du «Commercial committee» de la Chambre des communes, sir John Randles, prenant acte de la proposition Bouctot, a fait préparer et a remis un rapport en faveur de son adoption.

La réussite dépend surtout, en France, de l’avis que formulera notre ministre des finances» écrit Le Figaro du 14 octobre 1915. Source : LeFigaro.fr

L’avis de ce ministre, Alexandre Ribot, ne fut finalement pas favorable, et le courrier entre la France et l’Angleterre resta à 25c jusqu’au 1er avril 1921 où il passa à 50c.

lettreAng_25cEn Savoir + sur :
Georges Bouctot
Alexandre Ribot
– La Semeuse camée