Dans son exposé des motifs, M. Bouctot, qui a recueilli les signatures d’un certain nombre de ses collègues de tous les partis, donne d’excellentes raisons pratiques et sentimentales d’opérer la réduction à dix centimes de l’affranchissement des lettres entre la France et l’Angleterre, en attendant qu’on en fasse profiter tous nos alliés.
Georges Bouctot
Ce projet a éveillé l’attention de nombreuses personnalités anglaises qui, depuis longtemps déjà, préconisent la réduction, et le président du «Commercial committee» de la Chambre des communes, sir John Randles, prenant acte de la proposition Bouctot, a fait préparer et a remis un rapport en faveur de son adoption.
La réussite dépend surtout, en France, de l’avis que formulera notre ministre des finances» écrit Le Figaro du 14 octobre 1915. Source : LeFigaro.fr
L’avis de ce ministre, Alexandre Ribot, ne fut finalement pas favorable, et le courrier entre la France et l’Angleterre resta à 25c jusqu’au 1er avril 1921 où il passa à 50c.
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