Multicollection #09 : paternataliphilie

9ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Paternataliphilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Cette fois c’est facile : Pater c’est Père, et Natal de Natalité …. La paternataliphilie et l’art de collectionner … les Pères Noël ! Lire la suite

Multicollection #08 : Chionosphérophilie

8ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Chionosphérophilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Pourtant c’est d’actualité avec la saison, les frimas, les perturbations climatiques, etc … Et puis, vous avez du remarquer un petit changement sur notre site depuis quelques jours, non ? Toujours pas ? Vous avez les boules de ne pas trouver ?

Quoi ? Autant tuer le suspens tout de suite, le mot est complexe, le fond un peu moins : la  chionosphérophilie, c’est le fait de collectionner les boules à neige.

BouleANeige4Ouais, ces petits globes en verres généralement réservés aux beaufs du monde entier qui gardent sous cloche des mauvaises reproductions de monuments,  des fées, des trolls et autres réjouissances. L’étymologie de chionosphérophilie est douteuse : Composé de chionosphère, synonyme rare de «calotte glaciaire». Déjà, à la genèse, l’inventeur de ce terme n’a pas tout compris : le coup de la neige – phénomène noble dans l’imaginaire collectif -, c’est pour éviter de dire «  Je collectionne les boules à neige mais aussi celles avec des confettis multicolores et n’importe quoi d’autre susceptible de flotter sur mes trucs sous verre » . Ah, et encore plus énervant : il est possible de dire neigenboulophilie !

La boule à neige, Lire la suite

Multicollection #07 : Arctophilie

7ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Arctophilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Alors je vous aide un peu : vous avez toutes et tous possédé au moins un exemplaire de cette collection … Toujours pas ?

Quoi ? L’ Arctophilie est l’art de collectionner … les ours en peluche ! Un peu d’étymologie : ce mot vient du grec ancien arctos qui veut dire ours. Il désigne donc dans son sens premier celui qui aime les ours, mais l’usage moderne l’a rattaché plus spécifiquement aux ours en peluche.

   

Depuis quand ? Margarete Steiff avait commencé à produire des animaux en peluche dès 1880, Lire la suite

Multicollection #06 : Arénophilie

6ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Arenophilie

Quoi ?

L’Arénophilie est l’art de collectionner … le sable ! Ce mot provient du terme géologique arénite qui désigne les sédiments de très petite taille. On parle aussi pour cette collection de Psammophilie (du grec psammos, sable) même si ce terme désigne surtout les espèces animales ou végétales qui vivent dans le sable (lézards, serpents, guêpes solitaires, etc).

Qui ?

La collection de sable se distingue particulièrement des autres collections sur un point : en effet le sable s’échange, mais il ne se vend pas et ne s’achète pas. C’est pourquoi l’Association Française d’Arénophilie (voir lien ci-dessous) a mis en place la très sérieuse Charte des Collectionneurs de Sable.

Cette même association édite un bulletin trimestriel très complet sur tous les aspects de cette collection.

Combien ? Où ?

Comme pour la plupart des collections, on trouve des arénophiles dans le monde entier. En Europe, les français sont nombreux, ainsi que les allemands et néerlandais, à collectionner ces échantillons de notre géologie. Le forum tas de sable (voir lien ci-dessous) revendique par exemple 136 membres.

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Comment ?

Le sable se ramasse lors de voyages effectués par les collectionneurs, leur famille et leurs correspondants. Il est souvent collecté dans les emballages plastique de pellicules photos (de plus en plus rares de nos jours !), emballages soigneusement référencés avec le lieu exact du prélèvement (pays, département, commune, plage, etc)

Sables du Cap Vert - A. Couette

Sables du Cap Vert – A. Couette

Le sable peut être classé dans des éprouvettes, dans des flacons, ou encore des bacs (mais il faut davantage de place !). Les échantillons seront référencés et classés souvent par leur origine (continents puis pays), ou selon leur composition dominante (quartz, feldspaths, calcite, grenat, etc). Ils sont ensuite présentés dans des vitrines ou bibliothèques, comme celle d’Alain Couette ci-dessous. Impressionnant, non ?

Vue partielle de la collection de sable d'Alain Couette (arenophilie.net)

Vue partielle de la collection de sable d’Alain Couette (arenophile.net)

Solitude, un tableau de sable de F. Dodey

Solitude, de F. Dodey

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Et puis, certains arénophiles ne se contente pas de collectionner le sable. Certains sont aussi des géologues qui étudient la composition des sables, ou encore de vrais artistes, comme par exemple Fabienne Dodey qui réalise des tableaux de sable magnifiques (voir ci-contre).

Enfin, pour terminer, sachez que mon ami philatéliste Daniel est aussi arénophile, alors si vous allez à la plage, vous pouvez penser à lui en me ramenant vos échantillons : merci d’avance !

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En savoir + ?
– l’AFA : Association Francophone d’Arénophilie
arenophile.net : des photos macro du sable de 197pays !
Tas de sable : forum des sableurs qui ne se prennent pas la tête
– le  site de Couleur Vanille et ses cartensable
Mes plateaux d’ailleurs, où vous découvrirez une utilisation étonnante du sable
Tableaux de sable : de véritables oeuvres d’art de Fabienne Dodey

Commande de matériel

PHILAPOSTEL Bretagne propose à ses adhérents des remises conséquentes sur l’achat de tout matériel de collection : aux environs de 25 % pour tous les albums, classeurs, intercalaires, et tout autre matériel pour les philatélistes, cartophiles, numismates, placomusophiles, etc … et 5% sur les catalogues ou livres.

Pour la dernière fois de l’année, je vous adresse le bon de commande de matériel à me retourner avant le 25 novembre 2014.  Cette commande sera ainsi transmise fin novembre 2014 afin que celle-ci puisse être livrée avant Noël.

Il vous suffit donc de relever les références des matériels qui vous intéressent sur les catalogues Yvert, Safe, Leuchturm, etc … et de les reporter sur le bon de commande.

Si vous voulez des renseignements, n’hésitez pas à me contacter.

 

 

Multicollection #05 : iconomécanophilie

5ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Iconomecanophilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Alors je vous aide un peu : c’est en rapport avec une des émissions philatéliques de ce mois de novembre (voir en fin d’article), et cette collection s’appelle également Phosapparaphilie ou encore Mécaphotophilie … Facile cette fois ?

Quoi ? L’ iconomécanophilie est l’art de collectionner … les appareils photo ! Un peu d’étymologie : icône pour photo, mécano pour appareil, et philie pour collection.

Niepce_AppareilDepuis quand ? Les premiers collectionneurs d’appareils photo sont apparus à la même époque que la photo elle-même, à savoir la première moitié du 19è siècle, puisqu’on date aux alentours de 1820 le premier appareil photo (voir photo), utilisé par Nicéphore Niepce lui-même (visible au Musée de Chalon sur Saône).

Qui ? Il s’agit d’une collection spécifique car bien souvent les iconomécanophiles sont aussi et peut-être d’abord des photographes : c’est parce qu’on aime la photo que l’on collectionne les appareils.

Appareils_19eSiecle

photos : Antique & 19th Century Cameras

Combien ? Pour la même raison, il est très difficile de dénombrer les iconomécanophiles, car la plupart d’entre eux sont d’abord photographes. Sachez cependant que plus de 500 associations sont affiliées à la Fédération Française de Photographie (dont une quinzaine rien qu’en Ille et Vilaine) et que chacune d’entre elle compte parmi ses membres des collectionneurs d’appareils photo (mais combien ?).

Où ? Ils sont présents dans le Monde entier, mais sont particulièrement actifs aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni, et bien sûr en France.

Comment ? Certes il faut moins de place que pour les enjoliveurs 😉 (voir notre article sur les Insolites de la collection), mais les appareils photo sont néanmoins gourmands en m² si l’on souhaite montrer sa collection. Référencés par pays d’origine, par marques (le site de Sylvain Halgand en recense plus de 10.000 de 650 marques différentes !), puis par types et modèles, ils seront mis en valeur dans des vitrines. Autre idée pour réduire la place : prendre les appareils … en photo et en faire une fresque en forme … d’appareil photo ! Je vous laisse découvrir celle formidable du même Sylvain Halgand sur la page d’accueil de son site.

KievIIa

Un Kiev IIa de 1956, d’ex URSS, ayant appartenu à ma tante.

En savoir + ?
Photo Cine Retro
– le site très complet de Sylvain Halgand
– le club Niepce Lumière
Iconomécanophiles du Limousin
Antique & 19th Century Cameras (in english)
– et beaucoup d’autres liens ici ou ou encore
– et enfin un ouvrage de référence :

Histoire_Appareil_PhotoAppareils_photos

Les insolites de la collection #19

Il ne se passe pas un mois sans que quelqu’un vienne lui apporter un personnage pour agrandir sa collection insolite de nains de jardin. Il est impossible de dire combien ils sont exactement, eux qui trônent sur le parterre de l’habitation, sur le côté de celle-ci ou encore à l’arrière de la propriété.

Gilbert Rassart et son épouse, Évelyne Van de Casteele, ont chez eux, dans le village d’Avennes, plus de 200 nains de jardin et une kyrielle d’autres personnages hauts en couleurs. Comme un cochon, un coq wallon, un escargot et autres animaux. «Je ne connais pas leur nombre exact. J’ai voulu les compter en les rentrant en hiver, mais j’ai vite arrêté. Il n’y a que dans mon lit qu’il n’y en a pas. J’ai assez avec Blanche Neige», ajoute-t-il en fixant son épouse d’un doux regard.

nainsÀ Braives, tout le monde connaît ce couple atypique, ayant 42 ans de mariage. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir débarquer des amateurs venus des quatre coins du pays pour photographier les petits personnages.

«Cette collection, je l’ai commencée en 1999, se souvient Gilbert Rassart (67 ans), que son épouse surnomme «Grincheux». J’avais réalisé un petit étang à l’arrière de mon habitation. Ma fille m’a dit qu’il me faudrait des nains de jardin. Elle m’a offert mon premier nain.» Suite…

Multicollection #04 : Papyrencausbibéphilie

4ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Papyrencausbibéphilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Alors je vous aide un peu : cette collection est aussi appelée PotorchartophiliePictopublicephilie, ou encore Papybeverophilie. Quatre noms pour une seule collection : cette fois vous avez trouvé c’est sur !

Quoi ? Eh bien, après avoir parlé des Tire-bouchons et des bouteilles, nous allons éponger un peu puisqu’il s’agit de … Buvards !

Buvard8Depuis quand ?  À priori, l’apparition des premiers buvards remonterait à la fin du XIXème siècle. Le papier buvard serait né à la suite d’une erreur, celle d’un ouvrier qui aurait omis de mettre de la colle lors de la conception de la pâte à papier. Les propriétés absorbantes du support ainsi créé auraient été immédiatement repérées et très vite appréciées par les utilisateurs du premier objet manufacturé jetable : la plume d’écriture. Le buvard était en effet très utile pour « éponger » l’excès d’encre déposé lors de l’écriture à la plume. Dans d’autres cas, les buvards pouvaient également servir de sous-mains pour éviter de salir ou de corner les feuilles des cahiers. Etant toujours placés devant les yeux des écoliers et de leurs parents, les buvards furent rapidement utilisés comme supports publicitaires.

Une très grande quantité de buvards furent imprimés peu après la 2ème Guerre Mondiale. Le déclin du buvard fut amorcé … avec l’apparition du stylo à bille. En 1965, le ministère de l’Éducation Nationale autorise son utilisation dans les écoles. Comble de malheur, le stylo Reynolds clamera dès lors et sur ce support : « L’encre papersec des stylos Reynolds rend ce buvard inutile » ! Cette innovation mettra fin à l’ère du buvard, qui n’est plus guère utilisé aujourd’hui  … sauf par les philatélistes pour absorber l’encre des oblitérations premier jour !

Buvard5

Combien ? Les collectionneurs de buvards sont à priori assez peu nombreux, même si je n’ai trouvé aucun chiffre sur le sujet. Toutefois, plus de 40.000 buvards sont proposés à la vente sur un site d’enchères bien connu : il doit donc y avoir quelques amateurs (par comparaison, il y a quand même 400 fois plus de timbres sur ce même site) ! Parmi les collectionneurs français, on en dénombre une vingtaine possédant plus de 10 000 buvards différents.

Où ? Je n’ai trouvé qu’une association de collectionneurs de buvards : Pictavia, créée en 1995, qui regroupe quelques dizaines de collectionneurs pas uniquement de buvards mais aussi d’albums d’images, de protège-cahiers, de vignettes ou encore de menus.

Comment ? Les buvards sont collectionnés soit d’une manière globale, soit par thématique : fables, autos, alcools, alimentation, habillement, produits pharmaceutiques, marques célèbres, illustrateurs, etc.
Des grandes marques ont édité des séries de buvards devenus des incontournables de la collection. Des dizaines voire des centaines de milliers de modèles de buvards publicitaires peuvent entrer dans cette collection, par exemple : Bic par Savignac, Gaz et électricité par Hervé Morvan, Pierre Fix-Masseau, Lefor Openo, La vache qui rit (Beuville), Graf (Joé Bridge), parapluies Revel (Cappiello), Moutarde Parizot (Poulbot), Pétrole Hahn (Cassandre), etc…

Voici pour finir quelques échantillons de buvards, avec un clin d’œil à notre ami Jean puisqu’il y en a un sur Poulbot !        (Cliquer sur chaque image pour agrandir)

En savoir + ?
les-buvards.com : véritable base de données sur les buvards
Accro-buvards
– le site très complet de DidierBuvards
– l’association Pictavia des collectioneurs de buvards

LesMinisDuMidi.com

LesMinisDuMidi.com

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P.S. : suite à notre article « Multicollection #02 : buticulamicrophilie« , Bernard du site le Club Mignonnettes Passion m’a informé qu’il ouvrait une boutique en ligne de vente de mignonnettes, boutique dont voici le lien : http://www.lesminisdumidi.com/.

Merci d’avance à tous ceux qui voudront bien lui rendre visite.

Les insolites de la collection #18

Il doit vendre sa collection de LEGO sinon elle divorce !

Choisir entre sa femme et sa collection de LEGO, c’est le dilemme auquel un Suédois a dû faire face. Ce collectionneur de petites briques a dû se débarrasser d’un trésor estimé à 11 500$. Qu’est ce que l’on ne ferait pas pour notre tendre moitié… Une histoire digne de Confessions Intimes.

Si vous êtes un collectionneur dans l’âme, vous savez sûrement ce que représente d’avoir une passion pour une franchise, un personnage ou un chanteur […]. Bref, imaginez juste deux secondes que votre femme vous pose un ultimatum : c’est elle ou votre collection. Le choix est bien entendu vite fait et vous allez directement choisir votre collection votre femme. Le mieux serait tout de même de savoir concilier les deux et convaincre votre conjointe/conjoint que votre collection n’est qu’un simple hobby alors qu’elle c’est pour la vie. Un Suédois n’a malheureusement pas eu le choix et s’est vu imposer un ultimatum par sa femme.

legoCe Suédois qui vit à Varber, a posté une annonce sur le site d’achat-vente Blocket (l’équivalent du Bon Coin en Suède) qu’il a titré « 300kg de LEGO – sauvez mon mariage« . Dans l’annonce qu’il écrit avec beaucoup d’humour il rapporte les propos de sa femme « maintenant dégage cette m…. de là ! » L’homme se pose la question de savoir si elle parlait de lui ou de ses LEGO, il en a déduit qu’il s’agissait des LEGO. L’offre est tout de même alléchante pour les amateurs de petites briques danoises, l’homme se débarrasse d’une collection évaluée à 11 500$. Suite…

Hier et avant-hier, le site de PHILAPOSTEL Bretagne a été visité par des internautes de Belgique, du Chili, du Royaume-Uni, de Russie, de Suisse de Tunisie, et de Turquie : bienvenue à eux !

Multicollection #03 : Pomelkophilie

3ème numéro de « Multicollection » où nous faisons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Pomelkophilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Alors je vous aide un peu : l’ autre nom de cette collection est l’ Hélixophilie … Toujours pas ? Pourtant c’est une suite logique de notre précédente étude sur la Buticulamicrophilie

Quoi ? La Pomelkophilie est l’art de collectionner … les tire-bouchons ! Un peu d’étymologie : ce terme est tiré du grec « poma » qui signifie bouchon, « elkein » qui veut dire tirer et bien sûr « philo » aimer.

Tire-bouchonsDepuis quand ? « SPOC » : il a fallu attendre 1728 pour que ce délicieux bruit produit par l’extraction du bouchon se fasse entendre autour des tables ou au fond des caves. Il faut dire qu’avant cette date la commercialisation du vin en bouteille était interdite. La fraude était le principal motif de cette interdiction car la contenance des carafes fabriquées artisanalement ne permettait pas d’en certifier la jauge comme on disait à cette époque.

Le premier tire-bouchon remonte à la fin du 18ème siècle, mais l’âge d’or du tire-bouchon se situe vers le milieu du 19ème siècle, belle époque de l’industrie et des inventions britanniques. En ces temps-là, les visionnaires rivalisaient pour déposer leurs brevets d’invention de toutes sortes, y compris le tire-bouchon. Le premier brevet fut accordé à Samuel Henshall en 1795. Dès lors et jusqu’au début du 20ème siècle, on enregistra plus de 300 brevets pour les tire-bouchons, ce qui souligne leur progression. Ce sont ces tire-bouchons que possèdent les collectionneurs du monde entier, amateurs de tire-bouchons anciens.

TireBouchon1Combien ? Il est difficile d’estimer le nombre de tire-bouchons existant. Il existe toutefois un catalogue qui en  recense plus de  9.000 différents !
Quant aux collectionneurs, il est probable qu’on en trouve aux quatre coins de la planète, mais en majorité ils sont originaires du Canada, de Scandinavie, d’Italie, d’Angleterre , et bien sûr de France. Il existe des musées du tire-bouchons dans tous ces pays (en France à Ménerbès dans le Vaucluse)
Le plus ancien club, l’ ICCA (les correspondants internationaux des addicts des tire-bouchons : ça ne s’invente pas !), a été fondé en 1974 à la brasserie Guinness à … Londres (!), et a limité son nombre d’adhérents à 50 mais ils sont experts et issus des 5 continents. Le club canadien CCCC revendique 300 adhérents de 30 pays différents. Le CFTB (Club Français du Tire-Bouchon), créé en 1995, a une centaine d’adhérents originaires de 10 pays.

Où ? C’est une question bête : on trouve des Tire-bouchons partout dans le monde ! TireBouchon2

Comment ? On classera les tire-bouchons selon leur type (cliquez sur chaque type pour en visualiser des exemplaires sur l’excellent site de Jean Pierre Mascaron :

Tire-bouchons simple : les tire-bouchons simples sont appelés également tire-bouchons en T.
Tire-bouchons à mécanisme : on peut considérer qu’un tire-bouchon est à mécanisme dès qu’il n’est plus simple. C’est à dire qu’on l’a perfectionné afin d’apporter une aide à l’extraction manuelle du bouchon.
Tire-bouchons à levier : ce sont également des tire-bouchons à mécanisme, mais ils diffèrent des précédents par le fait que l’extraction du bouchon est aidé par la démultiplication de l’effort par un ou deux bras de levier.
Tire-bouchons de poche : pour l’avoir à portée de main, le tire-bouchon a rapidement été réduit de taille afin de le glisser dans la poche. De nombreuses solutions ont été trouvées pour protéger la mèche et pour le transporter sans danger.
Tire-bouchons multifonction : comme pour les tire-bouchons de poche, la vie quotidienne exigeait autrefois d’avoir de multiples accessoires comme la clé d’horloge, le passe-lacet, le casse-sucre en permanence à portée de main.
Tire-bouchons de comptoir : ces tire-bouchons ont été inventés tout d’abord pour déboucher les bouteilles de bière, sa popularité s’est agrandie avec la fréquentation des bars et des pubs.
Tire-bouchons figuratif : l’art figuratif s’attache à représenter les formes du monde visible, ou prend ces formes, nettement identifiables, les tire-bouchons en sont un bon exemple. Ainsi parmi les plus nombreux et les plus célèbres nous trouvons : les pisseux, les clés, les objets de marine, les animaux…

Quant à leur rangement, certains les conservent dans leur boite d’origine, d’autres les mettent en vitrine, … ou même sur les poutres de leur maison !

Tire-bouchons_poutreEn savoir + ?
– le Club Français du Tire-Bouchons
– le site très complet de Jean Pierre Mascaron
– le site de Joseph C Paradi, expert en tire-bouchons (english spoken)
– les Tire-bouchons de Rebel avec la chanson du Tire-bouchons et même une pétition pour sa survie !

Ma journée du Patrimoine

Les 20 et 21 septembre derniers avaient lieu les traditionnelles Journées du Patrimoine. J’avais jeté mon dévolu cette année sur le Musée de Bretagne et ce pour trois raisons : tout d’abord car il proposait une visite guidée de l’exposition photo « Quand l’habit fait le moine », ensuite car je souhaitais revoir les collections du Musée, et enfin parce que sur le même site des Champs Libres se trouvait l’exposition des cartes postales déjantées des deux frères suisses Plonk et Replonk.
De quoi intéresser peut-être les collectionneurs de PHILAPOSTEL Bretagne, c’est pourquoi je vous propose ci-dessous de partager mes découvertes.

Quand l’habit fait le moine

Un conférencier exceptionnel et passionnant nous a permis de découvrir cette exposition réunissant des photos d’hommes et de femmes dans leurs habits de travail.
 » L ‘habit ne fait pas le moine  » dit le proverbe, sauf peut-être lorsqu’il s’agit de vêtements de travail… D’un seul regard porté à la tenue, on reconnaît souvent la profession d’un individu. Il permet d’identifier un métier, comme de véhiculer des notions plus abstraites de pouvoir, de hiérarchie, de distinction sociale ou d’identité collective.

Facteur

Vêtements de travail et uniformes ont donc parfois des fonctions, parfois des rôles symboliques, mais toujours des significations.

C’est l’occasion de faire le rapprochement avec nos collections, avec cette photo du facteur de Luitré en 1922 qui pose avec son épouse et ses quatre enfants. Porte-t-il sa tenue de travail par choix, ou était-ce la seule présentable pour cet instant si important ?

(cliquer la photo pour l’agrandir)

Exposition à visiter jusqu’au
16 novembre 2014.

Les collections du Musée de Bretagne

Comme son nom l’indique, le musée de Bretagne conserve des collections très diverses qui ont comme point commun l’évocation de l’histoire de la Bretagne. Les 2.300 objets présentés permettent de remonter le temps, en partant du proche XXème siècle jusqu’aux temps plus lointains de la Préhistoire. Nous nous limiterons ici à quelques pièces qui pourront intéresser les numismates de PHILAPOSTEL Bretagne.

Le Trésor monétaire, découvert à Trédaniel près de Moncontour (22), comptait à l’origine 1.408 deniers, dont 85% sont des monnaies bretonnes frappées dans les ateliers de Guingamp, Rennes ou Nantes. La date d’enfouissement du trésor se situe vers 1225.

Plus près de nous, la Grande Guerre dont on célèbre le centenaire, est également présente au Musée de Bretagne, avec en particulier les objets courants des poilus, dont des cartes postales (cliquer pour agrandir).

Les objets du Poilu de 14-18

Les objets du Poilu de 14-18

Et puis le Musée de Bretagne propose une collection sur l’affaire Dreyfus, dont Rennes a été le lieu du procès en révision en 1899. Celle-ci compte aujourd’hui 6 800 pièces dont de nombreux témoignages de soutien, des cartes postales, des photographies, des affiches, des dessins, des revues et quelques objets. Voici par exemple un témoignage de soutien reçu par Mme Dreyfus après ce procès en révision.

Dreyfus1 Dreyfus2

Les cartes postales déjantées de Plonk et Replonk

Après ce tour complet du Musée de Bretagne, dirigeons-nous maintenant vers la bibliothèque. Avec leurs cartes postales anciennes savamment détournées, burlesques et poétiques à la fois, les frères Froidevaux hissent le photomontage au sommet de l’humour et du non-sens. Ils évoquent par exemple le championnat national d’apnée mentale, l’anticyclone des Açores contraint à l’arrêt ou encore la terrible épidémie de moustache de 1890. Voici un aperçu de leur talent, à voir ou à revoir jusqu’au 02 novembre 2014.

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En savoir + sur :
– l’exposition photo « Quand l’habit fait le moine »
– le Musée de Bretagne
– la collection Affaire Dreyfus
– l’univers de Plonk et Replonk

Multicollection #02 : Buticulamicrophilie

Voici le 2ème numéro de « Multicollection » : nous y ferons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Buticulamicrophilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? C’est un peu plus facile que pour le 1er article de ces multicollections :

Quoi ? La buticulamicrophilie est l’art de collectionner … les miniatures de bouteilles

     armagnac           porto

Depuis quand ? Si les Romains avaient déjà créé à l’époque des bouteilles miniatures pour conserver l’alcool, les premières mignonnettes apparaissent à la fin des années 1800 en Europe de l’Ouest.
Peu à peu la mignonnette se démocratise, et dans les années 50 l’ensemble des fabricants d’alcool se mettent à créer leurs miniatures :Apéritifs, whisky, gin, rhum, calvados, cognac, armagnac, mais aussi bière, vin et sirops…Chaque distillerie, chaque fabrique d’alcool se met à fabriquer ses petites bouteilles, qui sont distribuées dans les trains, les avions, les entreprises…
Entre 1970 et 1980, La mignonnette fait désormais partie des collections phares en France. A la fin des années 80, l’effet de mode s’essouffle et les coûts de fabrication restant élevés, la production baissera progressivement.
Il n’existe apparemment pas de catalogue de cotation de ces objets. Toutefois, la cote des miniatures peut s’évaluer selon plusieurs critères :
– leur type : les grandes marques d’alcool (Whisky, Cognac, Armagnac) sont les plus cotées, tandis que les vins ou autres apéritifs et digestifs le sont moins
– la quantité d’alcool dans la bouteille : l’évaporation ou « l’ingurgitation » leur enlève tout ou partie de leur valeur
– l’état de conservation, en particulier l’étiquette ou le système d’ouverture

Combien ? La bibliothèque des bouteilles miniatures (cf premier lien ci-dessous) recense plus de 34.500 mini-bouteilles dans le Monde, mais annonce qu’il en existe plus de 65.000 dans plus de 170 pays !

Où ? Les buticulamicrophiles sont présents sans doute dans le monde entier. Américains, anglais, allemands et français ont l’air d’être les plus représentés.

whisky      tubes

Comment ? Les mignonnettes sont généralement offertes par les distilleries ou vendues également par ces producteurs ou commerçants. Le classement peut s’effectuer :
– par taille : les mignonnettes ont souvent une contenance de 20 à 50 ml, voire pour certaines étrangères 100 ml, mais on en trouve aussi de 200 ml. Il existe même des tubes échantillons de 40 à 60 ml ! Les plus importantes sont par contre moins prisées des collectionneurs.
– par âge de production : cependant il est souvent difficile de déterminer l’âge de telle ou telle bouteille et donc cela rend compliqué ce classement
– c’est donc par pays que la plupart des collectionneurs référenceront leurs collections, avec en sous classement le type de breuvage : vin, whisky, etc …

Ces miniatures sont ensuite présentées dans des vitrines dont certaines sont du plus bel effet :

mignonnettes1 mignonnettes2

En savoir + ?
Miniature Bottle Library (en anglais)
– le Club Mignonettes Passion qui recense aussi les distilleries
– un spécialiste des mignonettes de Cognac
– un autre spécialiste des anisés
– et un autre du Whisky

Multicollection #01 : Molafabophilie

Comme annoncé dans notre article du 3 septembre dernier, voici le 1er numéro de « Multicollection » : nous y ferons un focus sur une collection particulière, avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, … Bien entendu, tous vos commentaires sont les bienvenus, que ce soit pour nous dire que vous êtes un fervent adepte de la collection présentée, ou pour nous donner des compléments d’information : à vos plumes !

Molafabophilie

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Alors je vous aide un peu : le nouveau nom de cette collection depuis 2011 est la Mylokaphephilie … Toujours pas ?

Quoi ? La Molafabophilie est l’art de collectionner … les moulins à café ! Un peu d’étymologie va nous permettre d’éclaircir tout cela : Mola (moudre), faba (fève) et philie (qui aime). Ça va mieux ? Et en 2011, le président de la très sérieuse AICMC (Association Internationale des Collectionneurs de Moulins à Café), précisant que la fève était un légume alors que le café est une cerise, demanda l’appui de l’Académie française pour renommer cette collection en Mylokaphephilie avec Mylo (moudre, mais en grec), Kaphe (café), et philie que tout le monde connait désormais.

Depuis quand ? L’origine exacte du café est difficile à déterminer. On suppose ainsi que la  » potion noire  » offerte par l’Archange Gabriel à Mahomet touché par la maladie du sommeil, pourrait être du café : un jour, Mahomet s’éveilla malade. Allah lui envoya l’ange Gabriel (les 2 étaient alors bien copains 😉 ), porteur d’une gourde pleine d’un breuvage noir. Mahomet en bu et se sentit tout de suite mieux. Il finit la gourde et retrouva vite toute son énergie, au point que, dans l’heure qui suivit, il désarçonna quarante cavaliers et honora quarante femmes, selon la légende bien évidemment.
Plus certainement, il semble que c’est un berger nommé kaldi qui, au IXème siècle, aurait découvert le café. Celui-ci avait remarqué que ses chèvres se comportaient étrangement lorsqu’elles mangeaient des baies rouges. Kaldi raconta ce fait bien troublant au prieur du couvent de Chahodet. Ceux-ci eurent l’idée de faire bouillir les noyaux de ces fruits pour confectionner une boisson. La boisson semblait donner force, élan, vitalité. les moines prirent l’habitude d’en consommer, ils ne furent plus la proie de la somnolence lors des longues prières nocturnes du monastère. On la nomma « kawah« .

En 1669, il fait son entrée en France, à la cour de Louis XIV, cadeau de l’ambassadeur de Turquie Soliman Agha venu pour une alliance contre la maison d’Autriche. Le Moulin à café est apparu à la même époque ; on distinguera successivement le modèle Louis XIV taillé dans un seul morceau de bois, le moulin entonnoir, le modèle sablier, le moulin cubique, le moulin flamand et le moulin Peugeot (dont le fameux mural), avant l’apparition du moulin électrique.

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Moulin Louis XIV et moulin sablier

Combien ? Impossible de dire combien sont ces collectionneurs. l’ AICMC revendique quelques 116 adhérents dans une dizaine de pays, mais ils sont sans aucun doute beaucoup plus nombreux.

Comment ? Pas de classement officiel des moulins à café, qui pourront être triés :
– selon la période : Louis XIV, 18è, 19è, 20è siècle
– selon les matériaux : bois, métal, fonte, porcelaine
– ou encore selon les techniques de broyage : percussion, meule, broyeurs mécaniques ou électriques, …
Dans tous les cas, au vu de leur taille, ils ne peuvent être présentés qu’en vitrine.

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Moulin métal et moulin mural flamand

En savoir + ?
– l’ AICMC et son site très complet
– l’ACME (Association of Coffee Mill Enthusiasts) , équivalent américain du précédent
– le site de la collection d’un certain SPIAL, bien documenté
– le site de moulins allemands de Peter Dienes
– les moulins d’Evelyne, ceux de Karine, et beaucoup d’autres encore

Les insolites de la collection #15

Olivier Casier, Wavrien de 41 ans, collectionne les Barbie depuis l’âge de 16 ans. Il en a plus de 4 000. Elles ont toujours fait partie de son quotidien

Le grenier de sa petite maison, située à Rixensart, est bien trop étroit pour accueillir sa collection complète de poupées Barbie. «Là, j’en ai exposé 300 mais c’est moins qu’un 10e de ma collection. Il y a encore une centaine de caisses stockées dans une chambre», explique Olivier Casier, 41 ans, en nous ouvrant la porte qui mène à l’étage.

Cela fait plus de vingt ans que ce véritable passionné collectionne les poupées parfaitement taillées, made in USA. «Quand j’étais petit, mes parents tenaient le café “ Le petit Zinc” en face de l’hôtel de ville de Wavre, j’y traînais pas mal le samedi. De la terrasse, j’adorais regarder les mariés sortir de la maison communale. Un jour, ma cousine est arrivée avec une Barbie mariée, je voulais la même. Ma grand-mère me l’a offerte. C’est de là que tout est parti, j’avais quatre ans.»

Découvrez cette étonnante collection avec le reportage et la vidéo de l’Avenir.net.

C’est la rentrée !! (suite)

C’est la rentrée !! Philapostel Bretagne vous propose à partir d’aujourd’hui deux nouvelles chroniques qui viendront désormais agrémenter vos mercredis. En effet, vous retrouverez désormais en alternance :

Multicollection : focus sur une collection particulière avec son nom quelquefois bizarre, sa description, ses principes de classement ou de référencement, quelques chiffres et liens utiles, …

Célèbres et collectionneurs  : qui sont-ils ? qu’amassent-ils ? Pourquoi ?

Quatre « chroniques maison » différentes : c’est ce que les internautes fidèles de Philapostel Bretagne pourront donc lire dès ce mois de septembre en exclusivité mondiale ! Si vous n’êtes pas encore abonné à notre blog, faites-le sans tarder pour être sûr de ne rien louper (sur la droite de la page d’accueil, entrez votre adresse mail en dessous de « suivre ce blog »), et rendez-vous mercredi 10 septembre … avec mon chanteur préféré … dont le prénom commence comme le nom de notre association !

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