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Timbre d'Espagne
Note : Faux timbre carliste.
Créateur et graveur : Bonelli
Vente au public du 1848/1909
Valeur faciale : sans
Taille : ? Dentelure : non dentelé Quantité : ?
Couleur : noir (la vraie couleur est bleu)
Impression : lithographie
Affranchissement : lettre usuelle
DES HISTOIRES DE TIMBRES-POSTE
Conclusion : rien
1) Contexte
De 1833 à 1876, une guerre civil existe en Espagne provoquée par Don Carlos et ses partisans les carlistes.
Don Carlos
En 1876, Don Carlos perdit son rêve de couronne d’Espagne et
après quelques voyages à l’étranger il s’installe à Paris, mais
pour des raisons politiques le gouvernement français l’expulse
en 1888.
De nombreux carlistes résident de part toute la France, sans
doute pour échapper à la justice espagnole.
Les autorités françaises, selon certains historiens, ne savent pas
trop comment réagir devant cette immigration, aussi ces carlistes peuvent se mouvoir selon leur désirs dans cette terre d’asile.
A notre époque, il subsiste encore quelques uns de ces royalistes.
2) Anecdote
Sont publiés dans la Revue Philatélique par M. Vervelle, un des doyens, comme marchands de timbres. Nous extrayons l’amusante histoire suivante :
J’avais comme client, comme modeste client, un M. de Bonilla, dont le père avait été Directeur des Postes de Don Carlos.
Ce père étant mort, le fils hérita de la pierre qui avait servi à imprimer un des timbres Carlistes.
Sitôt en possession de la pierre précieuse, notre philatéliste, émit le désir d’avoir ces timbres en feuille de toutes nuances.
Je lui indiquai un imprimeur du quai des Orfèvres, qui se chargerait de ce travail.
Notre imprimeur mit un goût si vif au travail en question , qu’au lieu d’en tirer quelques feuilles, il en tira des centaines : les ayant tirées, il les confia à un gommeur pour les … gommer.
Il advint alors un certain jour que les élèves de nos écoles nationales firent une manifestation en l’honneur de Don Carlos. (Quantum mutatus ab…)
Comme ce cri : Vive Don Carlos paraît diligence !!!
Enfin la manifestation se déroulait sur le Boul’mich.
Le gommeur, qui habitait dans ces parages, eut une idée de génie et se dit que les petites images à l’effigie du prétendant , en sa possession étaient sans doute destinées à une distribution aussi séditieuse que compromettante, et il s’en fut chez le commissaire aux fins de déclaration.
Arrivé du commissaire, saisie des figurines, enquête, etc..
Mon client de Bonilla n’en menait pas large, et il ne fallut pas moins que l’intervention d’un haut personnage pour que l’affaire se réduisit à ce qu’elle méritait d’être, c'est-à-dire à rien.
Le livre « le timbre-poste du 10 juillet 1913 » volume IV
Extrait d'un journal de l'époque carliste
Caricature d'une revue anti-carliste
Timbre carliste
Bleu
Classé n° 1A
Site Delcampe
3) Conclusion
Cette histoire me paraît intéressante car les timbres sortis de cet atelier d’imprimerie, que sont-ils devenu ?
Mais maintenant, avant d’affirmer que tous les faux timbres carlistes qui circulent ne valent rien, nous devons reconnaître que ceux-ci sont tout de même fabriqués avec la pierre d’origine, alors sont-ils vraiment faux ?
En tout cas ils doivent être moins nombreux que les originaux.
Peut-être que ce faux que vous possédez appartient-il à cette histoire, allez savoir, car quel spécialiste ou expert connaît cet événement (ils doivent être peu nombreux) et quelle valeur doivent-ils donner à de tels timbres ?