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Timbre République Française n° 1659 chez Y&T
Note: Emis pour le centenaire de l'émission de Bordeaux avec la vue générale de la ville.
Créateur et graveur : Claude Durrens
Vente au public du 9 novembre 1970 au 5 novembre 1971 Valeur faciale : 0,80F Taille : 48 x 27 Dentelure : 13 Quantité : 25 timbres par feuille Couleur : violet et gris-bleu Imprimé en taille douce Affranchissement : ?
DES HISTOIRES DE TIMBRES-POSTE
Emission de Bordeaux "histoires de courriers"
En tout premier lieu, je suis heureux que d'autres visiteurs participent à compléter ce dossier, en effet 2 amis dont un allemand m'envoient régulièrement des messages que je vous transmets dans des cadres de couleur. Un grand merci à EUX.
Si les émissions de Bordeaux vous intéresse vraiment alors prenez le temps de lire cet exposé de regarder les vidéos, qui parfois sont un cri d’alarme, vous allez rencontrer des parties peut-être difficiles à comprendre, aussi n’hésitez pas à me contacter (voir ma page « Qui suis-je »), j’essaierai de modifier ce qui vous semble compliquée. Compter bien ¼ d’heure à ½ heure de lecture.
Première partie
1) Introduction
Paris se trouvait complètement investi le 19 septembre 1870 et ne pouvait plus correspondre que par pigeons voyageurs et par ballons.
Pour le sujet que nous allons particulièrement étudier ici, c’est-à-dire les timbres-poste, nous devons tout de suite dire, que par le fait de l’investissement, la France allait se trouver sans vignettes postales dès que les approvisionnements départementaux se trouveraient épuisés, puisque le matériel de fabrication était à Paris.
Le Gouvernement de la Défense nationale, qui s’était transporté à Tours dès le 13 septembre s’occupa aussitôt de la fabrication des timbres.
Par une lettre datée du 30 septembre et signée par M. Roussy, délégué du Ministère des Finances à Tours, nous trouvons le premier document relatif aux timbres-poste à émettre ; cette lettre était adressée à M. de Maintenant, inspecteur général des Finances :
(1) Nous avons souligné avec intention cette phrase pour signaler combien les individus qui font partie de l'administration ont une idée préconçue sur la mentalité des français. (2) Ainsi on allait manquer de vignettes pour affranchir les correspondances, il fallait donc tout de suite songer à fabriquer des timbres. Et bien pas du tout, ce qui était urgent, c'était d'étudier les moyens d'éviter les contrefaçons; il faut croire que cela était difficile, puisqu'après 43 ans on imite encore les 5 francs actuels de France Notes de l'auteur
Le Directeur de la Monnaie de Bordeaux était M. Delebecque qui avait dirigé jadis les ateliers de Strasbourg, et qui était réputé comme très compétent pour la frappe des monnaies, on le supposait donc capable d’organiser la fabrication des timbres-poste. Le 12 octobre 1870, M. Steeenaeker était nommé directeur général des Postes et Télégraphes ; dès le 21 octobre, il s’occupait de la fabrication des vignettes postales, et écrivait à cette date au directeur des Monnaies de Bordeaux :
Dès le 22 octobre paraissait dans le Bulletin Mensuel de l’Administration des Postes une décision du Ministre des Finances, autorisant l’Administration à faire confectionner de nouveaux timbres-poste et des chiffres-taxe à la Monnaie de Bordeaux. Auparavant, devant les bruits contradictoires qui circulaient le gouvernement avait fait publier l’avis suivant :
Désolé je n'ai pas réussi à télécharger une image plus nette
2) Historique
Le nouveau directeur de la Monnaie de Bordeaux n’avait pas perdu son temps ; il s’était adressé à un graveur de la ville , M. Augé Delile, qui dessina d’après le type Barre , un modèle se rapprochant de l’original, seulement il avait cru devoir ajouter dans les angles , les lettres K.A.D. et le signe différent de M. Delebecque (ce signe était une Croix de Malte), les lettres signifiaient ; K. le signe de la Monnaie de Bordeaux ; A.D. les initiales du directeur de la monnaie, et l’épreuve de cette vignette fut envoyée à Tours. L’Administration adopta ce type mais en supprimant les lettres dans les angles.
Comme nous l’avons vu par le tableau que nous avons publié, certains départements allaient être dépourvus de timbres, aussi le directeur général des Postes et Télégraphe adressait dès le 22 octobre la lettre suivante au Directeur des Postes de la Gironde.
(1) C'était un vingt centimes de 1870 (2) Que peut-on penser de la mentalité d'un personnage qui adresse un original destiné à servir de modèle et qui le fait oblitérer, sans doute pour que le graveur ne puisse l'utiliser, et fraude ainsi l'Etat de 20 centimes. C'est encore là une des belles inepties de M. Lebureau. Notes de l'auteur.
A cette lettre était jointe : 1) l’épreuve de la Monnaie de Bordeaux avec l’indication d’enlever les 3 lettres et le signe. 2) le timbre-poste de 20 centimes, oblitéré à Tours le 21 octobre. (1870)
M. Delebecque, s’étant entendu avec M. Augé Delile, dont les ateliers étaient situés cours du Chapeau-Rouge, un traité de fabrication fut signé entre M. Lapouyade, directeur des Postes de la Gironde et M. Delebecque, directeur de la Monnaie. Il fut lu et approuvé par M. de Maintenant, inspecteur général des finances.
Désolé pour le téléchargement en deux fois
L’outillage ayant été constitué le 20 octobre la fabrication commença le 31 octobre, et le 13 novembre suivant, le 20 centimes bleu était mis en service. De ce jour au 15 mars 1871, on tira les quantités suivantes de timbres
1 centime
24 471 375
2 centimes
8 882 425
4 centimes
4 233 975
5 centimes
6 393 825
10 centimes
17 081 075
20 centimes
52 445 175
30 centimes
2 935 875
40 centimes
3 296 025
80 centimes
2 338 575
Taxe à 15 centimes
2 598 700
Soit un nombre total de 125 387 075 de vignettes, représentant une valeur de 15 800 000 francs.
La fabrication ne fut pas très active dès les premiers jours comme en témoigne cette lettre du directeur des Postes de La Gironde
Le 4 mars 1871, le Directeur des Postes de la Gironde écrivait au Directeur de la Monnaie de Bordeaux.
Lorsque la fabrication eut été arrêtée (on ne sait pas au juste la date exacte, M. Delebecque dit le 18 mars) le directeur des postes de la Gironde se transporta à la Monnaie, se fit livrer le matériel et fit poncer devant lui les pierres contenant les planches de 300 vignettes. Voici la lettre qu’il adresse au directeur général à Paris.
Tout ce matériel fut détruit le 12 aout 1871 comme en témoigne le procès-verbal suivant :
Quand au stock qui restait à la Monnaie de Bordeaux, une partie fut dirigée vers les recettes centrale de Nancy, Châlons-sur-Marne , Besançon , Lille , Dunkerque,, Douai, Boulogne-sur-Mer, Marseille, Nîmes , Bézier et le reste fut envoyé à la Monnaie de Paris, là les timbres ne furent pas utilisés.
Ils restèrent dans les tiroirs de ces établissements jusqu’en 1876, où tout le stock fut incinéré, malgré les offres très élevées faites à l’Administration par les marchands de timbres.
Et ainsi finir ces vignettes qui ont fait déjà couler bien de l’encre. (source Gallica)
Deuxième partie
Le 20 centimes bleu
D’après ce que nous avons dit le premier timbre qui sortit des presses bordelaises fut le 20 centimes bleu dessiné à la plume sur pierre lithographique par M. Dambourgez.
Ce timbre est le plus mal venu de cette catégorie de valeur ; il se peut que la gravure était bien faite, quoique le dessinateur ait avoué avoir eu d’énormes difficultés à rendre les lettre blanches sur fond plein, car sur ces épreuves que possède un grand collectionneur, le timbre ne paraît pas trop laid : il est tiré en noir sur papier de Chine et montre quelques finesses.
De ce dessin on fit des reports, sur lesquels furent tirés ensuite les épreuves qui servirent pour confectionner la planche de 300 timbres, formée de deux panneaux de 150 timbres divisés eux-mêmes en 3 parties.
Si nous raisonnons et examinons de près les moyens de fabrication, il a fallu tirer successivement de la pierre mère, 25 ou 30 épreuves (au minimum) sur papier de Chine, qui reportées une par une, servirent à faire une bande de dix timbres sur la pierre lithographique. C’est de cette bande qu’on tira ensuite la quantité de report nécessaires pour constituer une planche de 300 vignettes divisées ainsi :
ETC......
Or puisque du 1er dessin original on tira une vingtaine d’épreuves, lesquelles ayant servi à former la bande-mère, étaient déjà loin de l’original, mais enfin avaient une certaine finesse ; on comprend qu’on était pressé par le temps et qu’en somme on ne visait pas à faire un travail soigné.
Concernant le procédé de reproduction lithographique par bande de dix, je crois sincèrement qu'il est erroné. Il existe des épreuves en noir et blanc de quasiment tous les reports (sauf à ma connaissance le 44B et le 42A), et tous sont constitués de quinze timbres (5x3).
Notes relevées sur différents ouvrages : Le burelage originel se composait de 66 lignes, M. Dambourguez en dessina 54 et ce chiffre se réduisit à 51 lignes lorsque M. Yon se procura les matrices.
Une couche incolore lithographique couvrait le papier pour lutter contre les contrefaçons.
NOTE DE PATJOA
Plusieurs fois j’ai changé les noms entre le créateur du timbre, le dessinateur ou graveur.en ce qui concerne le timbre de 20c.
De nombreux sites et blog mentionnent Léopold Yon comme le seul dessinateur dés le report 2 du n° 44B, et ce qui en un certain sens est vrai, puisque officieusement le dessin du timbre lui appartient.
Pour l’instant je ne suis pas d’accord avec cette interprétation et ce pour cinq raisons :
1) Seul le timbre de M. Dambourgez a été accepté par l’Administration de Tours. 2) Le dessin réalisé par Léopold Yon imite en grande majorité le timbre de M. Dambourgez. 3) [Pour simplifier le travail, l’artiste refit seulement le cadre, en modifiant chiffres et lettres, et reporta ensuite…] (Tiré du livre : La reconstruction des planches de l’émission de Bordeaux par Fernand Serrane). Ce qui implique que le travail de Léopold Yon consista dans une large mesure à reprendre les matrices existantes. 4) Certains sites mentionnent que c'est l'imprimeur qui aurait sollicité Léopold Yon, devant le peu de finesse du travail de M. Dambourgez. 5) M. Dambourgez continua de travailler à son oeuvre en vérifiant les pierres de M. Yon et en y apportant les retouches nécessaires avant l'impression.
J'en ajouterai une sixième : dans mes recherches je ne trouve rien d'officiel concernant M. Yon.
PS : Rassurez-vous je ne suis pas têtu et si un lecteur arrive à me
démontrer que j’ai tord, je suis prêt à modifier de nouveau les données.
Un ami ayant une bonne connaissance du sujet m'a écrit les éléments suivants :
Pour ce qui est de vos références, bien que plus proches du moment de fabrication, il n'est pas certain qu'elles apportent le meilleur contenu. Notamment Brunel est connu pour avoir plagié un grand nombre de ses prédécesseurs et d'avoir raconté pas mal d'inepties. Hermand a eu le mérite de pouvoir accéder aux documents du Ministère des Finances (en fait j'ai découvert qu'il s'agissait de copies prises par le Ministère des Finances d'originaux envoyés par Delebecque en 1877; ces documents sont aujourd'hui au Musée de Laposte pour leur majorité) et d'en avoir retracé une excellente partie historique. Parmi les premiers ouvrages de référence il faut citer le Maury (1907) qui avait eu des informations de premières mains (je crois qu'il avait pu discuter avec Yon). Si vous basez la conception de votre blog sur des références anciennes, vous tiendrez difficilement compte des recherches les plus récentes. Je pense notamment que la thèse qui prévaut aujourd'hui est que Dambourgez ait dessiné à la plume lithographique le 44 et que Yon aurait gravé tous les autres timbres, Dambourgez s'occupant des retouches. Toutefois je vous l'accorde il ne s'agit pour moi que d'une thèse (qui n'a guère évoluée depuis près d'un siècle) et qui n'explique pas tout. Notamment pourquoi une épreuve en noir et blanc (très similaire au 44) du 1c n'a jamais été tirée? J'ai également lu dans un très ancien article que Dambourgez et Yon étaient en compétition...
Vente au public du 13 novembre au 18 novembre 1870 Valeur faciale 20 c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 150 timbres par feuille Couleur de base : bleu Affranchissement : lettre usuelle Impression : lithographie
Report 1
Report 2
Timbre République Française n°44B chez Y&T
Notes : Report 2
Créateur : Edouard Jean Dambourgez Dessin : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 18 novembre au 18 mars 1971 Valeur faciale 20 c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 150 timbres par feuille Couleur de base : bleu Affranchissement : lettre usuelle Impression : lithographie
SIGNES PARTICULIERS
Les inscriptions sont très petites et ne touchent pas les bords du cadre, qui les contient.
Il n’y a pas d’ombre sous les yeux (mais ce n’est pas un signe particulier de ce timbre).
La couronne d’épis fait saillie au-dessus de la tête.
La petite ligne qui limite le nez à sa base sur la joue, est très courte et fait le plus souvent défaut.
Les ombres du cou sont fines, formées de petits points (de nombreux exemplaires n’en portent que quelques traces).
La ligne entourant le cercle de perles ne touche pas la ligne blanche d’encadrement qui est au dessus du mot POSTES.
Au-dessous du cou, juste au dessus de l’O de POSTES, une perle perlée se confond avec celle qui est à côté et touche le filet d’encadrement de ce cercle ; ce défaut existe sur tous les exemplaires, car il est inhérent au dessin de M. Dambourgez.
VARIETES
Le P de REPUB. Long et touchant la ligne blanche horizontale du dessous.
L’extrémité du cou se dirigeant vers le 0 de 20 et formant ainsi un crochet.
Touffe (de poil) sous le menton.
Timbres TYPE II
Le type II du 20 centimes fut gravé sur pierre lithographique par, M. Léopold Yon ; il était très soigné et très bien gravé, on trouve des exemplaires d’une jolie finesse qui proviennent des premiers tirages.
Vente au public du 19 novembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale 20 c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : bleu Affranchissement : lettre usuelle Impression : lithographie
Report 1 4 traits d'ombre sur les grains de raisin
Report 2 6 traits d'ombre sur les grains de raisin
Vente au public du 6 décembre 1870 au 18 mars 1971 Valeur faciale 20 c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : bleu Affranchissement : lettre usuelle Impression : lithographie
Vente au public du 13 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale 20 c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : bleu Affranchissement : lettre usuelle Impression : lithographie
Comme il existe de nombreuses variétés, voici comment elles se sont produites : La tête a été gravé sur fond plein à part, et le reste de la vignette était gravé d’un autre côté pour établir le timbre, on reporta un certain nombre de fois le cadre, puis on releva les chines pour la tête qu’on logea au milieu des cadres déjà reportés et ce travail fut exécuté de cette manière : On constitua la pierre mère avec 3 bandes de 5 vignettes et les variétés se trouvent ainsi réparties.
3
3
1
3
2
3
1
3
1
2
3
3
2
2
1
Soit 15 vignettes qui étaient reportées d’un seul coup, cette opération répétée 20 fois constitua donc la planche de 300 , or quand on examine une planche de 20 centimes, on constate que les variétés se répètent exactement à leur emplacement par groupe de 15 vignettes, il ne peut donc subsister aucune erreur sur la manière dont était constituées les planches, et du fait que leurs cadres sont identiques , les différences de la pointe du cou au cercle de perles proviennent donc de reports successifs et différents opérés sur plusieurs vignettes mères. (En réalité, il a plus de 3 variétés, mais celles indiquées sont les caractéristiques)
SIGNES PARTICULIERS
Les inscriptions sont petites mais plus nourries que dans le type I et les chiffres sont arrondis.
Il y a des traits d’ombres sous les yeux, plus ou moins fournis.
La couronne d’épis dépasse très peu les cheveux.
La ligne courbe qui limite le nez à sa base, remonte nettement vers les yeux.
Les ombres du cou sont formées de lignes plus ou moins fines.
La ligne entourant le cercle de perle touche par sa base la ligne blanche qui est au-dessus du mot POSTES.
VARIETES
La pointe du cou touche le cercle de perles.
La pointe du cou en est éloignée d’un millimètre
La pointe du cou est éloignée d’un millimètre et demi.
Timbres type III
Le type III est un succédané du type 2.
Parce qu’on avait reconnu que les inscriptions du type 2 étaient trop petites ; l’encadrement fut retouché, les inscriptions seules refaites, et la tête fut aussi retouchée légèrement car certaines vignettes montrent nettement une ligne blanche derrière la tête pour séparer les cheveux du fond plein. Dans ce type 3 les inscriptions sont plus hautes et le chiffre 2 parait plus grand que le 0.
Vente au public du 13 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale 20 c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : bleu Affranchissement : lettre usuelle Impression : lithographie
Vente au public du 14 janvier au 18 mars 1871 Valeur faciale 20 c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : bleu Affranchissement : lettre usuelle Impression : lithographie
SIGNES PARTICULIERS
Les inscriptions sont grandes et plus hautes que larges.
Les ombres sous les yeux sont formés par des lignes, des hachures ou des points
La couronne d’épis dépasse peu les cheveux, mais on trouve une variété où ces épis. touchent presque le cercle de perles.
La ligne courbe pour le nez remonte vers l’œil.
Les ombres du cou sont formés de lignes plus ou moins fines.
La ligne entourant le cercle de perles touche à sa base la ligne blanche horizontale.
VARIETES
Les ombres formées de petits points sont à peine visibles.
Les ombres sont un peu plus visibles.
Les ombres formées nettement de points sont très visibles.
Les ombres formées de traits continus sont parfaitement visibles.
Généralités
Quand aux nuances elles sont en grand nombre, car les couleurs manquant, il fallait broyer la couleur à chaque tirage. Si le type 1 ne se rencontre qu’en trois teintes principales : bleu clair, bleu pâle et bleu foncé, on peut trouver les types 2 et surtout 3 dans les teintes suivantes : bleu terne, bleu clair, bleu franc, bleu foncé, bleu très foncé dit bleu de blanchisseur, enfin outremer clair. Les papiers sont teintés et varient aussi légèrement d’épaisseurs, mais dans de faibles proportions.
Notes : En réalité si on examine bien attentivement une planche on trouve beaucoup plus de variétés, celles indiquées sont les caractéristiques principales. Je pense également qu'il est important de noter que plus la matrice s'use plus le timbre se pare de blanc.
Souce Gallica tiré du livre de Georges Brunel
AIDE POUR NE PAS LES CONFONDRE
Timbre pour les colonies Typographié La couronne ne touche pas le cercle de perle
Emission de Bordeaux
Lithographié La couronne touche le cercle de perle
Faux de Marseille Impression ? Là c'est la Bérézina
Troisième partie
Avant de continuer notre étude, il me semble important de relater ce qu’est réellement la lithographie, cela nous permettra de mieux visualiser les difficultés rencontrées.
Timbre de Tchécoslovaquie n° 2883 chez Y&T Note : Alois Senefelder inventeur de la lithographie
Créateur : ? Graveur : ?
Vente au public du 18 février 1991 au ? Valeur faciale : 1 Kès Taille : Dentelure : 113/4 x 11 1/4 Quantité : ? Couleur : ? Impression : héliogravure et taille douce sur papier fluorescent Affranchissement : ?
Aloys Senefelder vers 1796 en Allemagne invente la lithographie.
Il s’agit d’une technique d’impression exécutée à l’aide d’une pierre calcaire assez mince. Sur la pierre le graveur dessine à l’encre ou au crayon son projet en effet miroir. Il effectue son impression en l’humectant et en commençant généralement par les teintes les plus claires. Plus il effectue de passage, plus il lui sera difficile de positionner sa feuille qui se dilatera, sous l’effet de l’humidité.
La pierre calcaire ayant une surface plane, l’impression est dite à plat (impression à plat ou plano graphie).
Après avoir dessiné son motif avec des crayons ou des pinceaux, la pierre subit quelques traitements chimiques, et on humidifie fortement sa surface. L’encre utilisée subit un traitement pour qu’elle devienne grasse. Entre en jeux le principe de répulsion entre l’eau et le gras :
Sur la pierre il à l’aide d’un rouleau l’imprimeur dépose son encre grasse.
L’eau repousse immédiatement le gras.
L’encre reste sur les zones graissées correspondantes au dessin fait par l’artiste.
Maintenant on comprend plus aisément que les émissions de Bordeaux possèdent des particularités et de nombreuses variétés; les causes en sont :
Le calcaire s’use très vite, le graveur doit dessiner plusieurs matrices d’où les reports 1, 2 et 3.
En effectuant plusieurs passages, le papier subissait quelques déformations plus ou moins importantes.
Certains produits étaient constitués d’acide brutalisant fortement la matrice.
La pierre recevait des couches de couleur plus ou moins importantes.
Schèma récapitulatif
Source : Médiathèque François Mitterrand.
Quatrième partie
Les petites valeurs
Généralités :
Pour les basses valeurs tout en conservant l’effigie du Cérès, du 20 centimes on imita les types de petites valeurs de l’Empire, les chiffres étant très distincts. Et voici comment on procéda. On grava sur pierre un encadrement omnibus ainsi formé : -Le cadre du timbre à double filet, celui intérieur plus mince -Le cercle à double filet destiné à recevoir le fond contenant l’effigie -Les mots REPUB. FRANC en haut -En bas C. POSTES C. et deux places réservées pour la valeur
Puis séparément on grava en double les chiffres des valeurs. Ces gravures faites on fit 4 reports sur pierre : -Des cadres dans lesquels on reporta la tête du Cérès -Dans le bas on reporta les valeurs -On compléta la vignette en remplissant le fond d’un burelage formé par des lignes sinueuses, formé de points, qui sont légèrement différentes pour chaque type. -On mit des points entre les inscriptions et les chiffres.
Certaines valeurs furent tirées avec un fond de sureté destiné à empêcher la falsification. Le 1 centimes fut tiré sur papier vert-bleu Le 2 centimes fut tiré sur papier paille Le 4 centimes fut tiré sur papier blanc Le 5 centimes fut tiré sur papier verdâtre ou azuré.
Dans une planche on peut trouver de légères variétés résultant des reports des tirages. Sur certains exemplaires le P de est devenu un petit o
Pour les 1, 2, 4 et 5 centimes, on trouve des exemplaires avec une ligne blanche derrière la tête.
Il y a des différences dans les ombres en dessous de l’œil du cou, certains exemplaires sont d’une finesse remarquables, d’autres sont flous, ce sont les derniers tirages effectués sur les planches usées. On connait un tirage très fin du 2 centimes couleur brun-rouge sur paille, dit à fort tirage de Tours, c’est simplement un type appartenant à des feuilles de mise en train ou de premier tirage.
Pour le 4 centimes, on voit sur certains exemplaires une petite déformation du 4 de droite, à l’extrémité gauche de l’angle et intérieurement en forme de triangle.
Pour le 1 centime, en face la base du nez, il ya 2 perles du cercle qui sont reliés ensemble. Cette particularité se rencontre également sur le 4 centimes, mais les deux perles sont situées un peu en haut ; en face de la partie médiane du nez. Ces défauts sont dus au report.
Pour le 2 centimes, il n’y a pas de point avant le mot REPUB. ET pour tous les tirages 1, 2 et 4 centimes, il ya une grande variété dans le fond ligné de points qui se trouve presque absent sur certains exemplaires.
Le type du 5 centimes est pareil au 20 centimes type 2 (petites inscriptions)
C’est sur ces timbres qu’on peut lire souvent la signature du graveur YON, alors qu’elle est indéchiffrable sur les autres exemplaires (saur sur le 40 centimes).
On trouve des exemplaires avec des déformations d’inscription comme POST6, POST8, souvent le chiffre 5 est déformés, tout cela est inhérent aux tirages et n’affecte en rien le type du timbre qui est sans variété dans le dessin.
Sur le fond imbriqué des valeurs à petit chiffres, en haut à droite, on peut remarquer que la 5 ème rangée verticale ne contient qu’un trait horizontal, (certains ont voulu y voir un signe secret de contrôle).
On trouve aussi des exemplaires avec une ligne blanche séparant les cheveux du fond plein comme dans les précédentes valeurs.
Le 1 centime
imbre République Française n° 39A chez Y&T Notes : Report 1
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 5 décembre 1870 au 18 mars 1971 Valeur faciale : 1c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : olive sur papier gris verdâtre Impression : lithographie Affranchissement : Journaux 1er état : - Impression fine (matrice neuve) sans ligne blanche derrière la tête. - 5 couleurs : olive, olive foncé, olive très foncé, vert, gris-olive - Variété : impression incompléte.
Timbre République Française n° 39B chez Y&T Notes : Report 2
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du ? décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 1c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : olive sur papier verdâtre Impression : lithographie Affranchissement : Journaux 3 couleurs : olive, vert olive, vert olive très foncé
Timbre République Française n° 39C chez Y&T Notes : Report 3 - 2 états
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du ? décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 1c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : olive sur papier bleuté Impression : lithographie Affranchissement : Journaux 1er état : - Impression grasse (matrice usée), 1 seule couleur; Variété : impression usée.
2ème état : - Impression fine; 4 couleurs : olive, olive noir, olive clair, olive bronze clair et olive bronze doré; - Variété : B de REPUB et cadre brisé au-dessus du B.
Quelques suppléments :
Dans cette série du 1 centime on rencontre aussi les couleurs suivantes : vert-bistré, vert-noirâtre, vert-jaunâtre, vert-bronze, vert-bronze foncé, vert-bronze jaunâtre et très rare un bronze-brun pour le n° 39C.
En 1878, on découvrit le 1 centimes percé en ligne avec des petits points.
Si vous lisez l’oblitération suivante sur le 1 centime « E.P.2° », elle signifie Erquelinnes-Paris 2ème , elle provient des chemins de fer.
Le 2 centimes
Timbre République Française n° 40A chez Y&T Notes : Report 1
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 14 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 2c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : chocolat clair Impression : lithographie Affranchissement : Journaux - 4 couleurs : brun-rouge; chocolat; chocolat clair; chocolat foncé - Burelage est formé de points - Existe une impression fine dite de "Tours"
Report 1
Report 2
Timbre République Française n° 40B chez Y&T Notes : Report 2
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 18 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 2c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : brun-rouge Impression : lithographie Affranchissement : Journaux - 9 couleurs : brun-rouge, brun clair; brun-rouge clair; brun-rouge foncé; chocolat; chocolat foncé; marron; rouge-brique et rouge-brique foncé - Burelage est formé de points et de traits.
Quelques suppléments :
La couleur officielle est brun van dyck, mais il se pare de beaucoup d'autres couleurs comme brun-rouge pâle, brun foncé, brun-rougeâtre, brun-jaune étrusque, chocolat-noir, marron clair, marron foncé, marron foncé chaudron et rouge-brique brulé. Il possède beaucoup de variante de couleur, en effet au départ l'impression était très mauvaise. L'encre s'avéra très difficile à graisser sur la pierre et pour arriver à un résultat satisfaisant, l'imprimeur nettoya plusieurs fois (au minimum 2 fois) la matrice mère à l'acide. Cette acidulation cacha des défauts, mais en fit apparaître d'autres. Pour ce timbre on pense souvent que les différents papiers utilisés permettaient la lutte contre la falsification, mais à bien y réfléchir leurs emplois consistaient simplement à faire ressortir les tons pour essayer d'effacer ces défauts d'impression. Pour ces 2 timbres on trouve du papier teinté clair, chamois, orange très clair et jaunâtre.
Tirage du premier report 500 000 ex. Tirage du deuxième report 8 382 425 ex.
Nous pouvons noter également : - Le 2c brun est dépourvu du point qui précede l'R de REPUB. - Une ligne blanche parfois se dessine derrière la tête en partie ou en totalité. - La taille officielle est de 18 x 20, mais on peut trouver des exemplaires avec 1/4 de mm de plus ou de moins. - Dans le report 1 très souvent apparaissent 2 petits points au-dessus de la boucle du S de POSTES. - Il reçut une percée en ligne à Marseille (dentelure 15)
- D'une manière générale les ombres sont moins accentuées autour de l'oeil.
Le 4 centimes
Timbre République Française n° 41A chez Y&T Notes : Report 1
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 13 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 4c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : gris Impression : lithographie Affranchissement :
- Traits sous l'oeil parallèles - Perles en face du nez non reliées - 2 couleurs : gris et gris-jaunâtre
Fernand Serrane mentionne que ce défaut existait sur les premiers tirages, qu'il a été rectifié mais pas assez et il est très vite réapparu.
Beaucoup de catalogue prennent en référence ce défaut pour le report 1, cependant il existe parfois sur le report 2, aussi il est indispensable de se fier aux planches pour en être certain. Pour ma part je préfère certifier mon choix au burelage ci-dessous. L'usure de la matrice reste un indice bien meilleur.
Report 1 Burelage avec points (Colorisation forcée)
Report 2 Burelage avec traits irréguliers (Colorisation forcée)
Timbre République Française n° 41B chez Y&T
Notes : Report 2
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du ? décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 5c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : gris Impression : lithographie Affranchissement :
- Perles en face du nez reliées - Traits d'ombre sous l'oeil forment presque un quadrillage - Menton plus arrondi que le report 1 - 7 couleurs : Gris, Gris-jaunâtre, gris clair, gris foncé, gris lilas, gris très foncé, gris-noir
Quelques suppléments :
Il existe également avec les couleurs suivantes : gris-blanc, gris-brumâtre, gris-noirâtre, gris-jaune et gris-libacé.
On le trouve sur papier blanc, gris, très légèrement violacé ou rosé et quelques fois jaunâtre. Lorsque sa couleur tire vers le verdâtre, cela est du à une décoloration du gris de l'impression (couleur trop délayée)
La taille officielle est de 18 x 20 mm, mais en réalité 1l faut souvent ajouter 1/4 de mm dans la largeur et jusqu'à 2 mm dans la hauteur.
Le B de REPUB touche le filet d'encadrement du cercle perlée. Il est très fréquent de le trouver avec une partie blanche (ou en totalité) derrière la tête. Lorsqu'il posséde un perçage en ligne, généralement il s'agit de gros trous.
Ce même ami m'apporte la précision suivante : -Le détail du burelage du 41A/B mériterait d'être plus précis. Personnellement j'utilise un autre signe pour distinguer les deux reports : il s'agit des deux petits points de burelage devant le C de gauche qui sont très faibles et distincts l'un de l'autre au report 1 et reliés en un gros point lui-même souvent relié au C au report 2(cette caractéristique d'identification ne s'applique pas à la position 13 du bloc-report 2, ou le gros point a été retouché et a disparu).
Le 5 centimes
La matrice de ce timbre subit plus de retouche que toutes les autres.
Timbre République Française n° 42A chez Y&T Notes : Report 1
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du ? décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 5c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : vert-jaune Impression : lithographie Affranchissement : journaux
Pour le report 1 la visualisation reste facile car aucun ne posséde de ligne blanche derrière la tête.
Couleurs : (nombreuses) vert-jaune du pâle au foncé, vert-pâle grisâtre, vert-sauge, vert clair, et (vert-jaune, vert-émeraude, vert foncé à la fin de son impression du report 1).
Timbre République Française n° 42B chez Y&T
Notes : Report 2- 4 états
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 22 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 4c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : vert-jaune Impression : lithographie Affranchissement : journaux
Pour le report 2 tous les timbres sans exception possèdent une ligne blanche
Pour le report 2 d'autres couleurs existent : vert-bleuâtre, vert-jaune pâle, vert foncé sur couleur bleuté. vert pâle, vert mousse et vert pré.
Toujours pour le report 2 on trouve également une variété particulière dite "bec de lièvre".
Pour les deux reports : Les points (au niveau des écritures) manquent plus fréquement que les autres. Les chiffres et les lettres possédent souvent des déformations. Le chiffre 5 après le mot POSTES est généralement plus grand et mieux formé que le 5 précédant le même mot. Ils peuvent être percés en ligne.
Le papier peut être : vert, vert-clair, vert-jaunâtre (rare), et toutes les nuances du vert-jaune au vert-bleu.
Quelques sites mentionnent que seule la région de Bordeaux utilisa ce timbre et pourtant en oblitération on peut retrouver les lettres suivantes : M.C.M. (Mont-Cenis-Mâcon) et ce cachet fut apposé par les bureaux ambulants.
Pour les états 2 et 4, la ligne blanche derrière la tête se révele faible, irrégulière ou peu marquée.
Il me précise encore : Concernant votre iconographie, il me semble que le 42A ressemble plus à un 42B, mais la précision du scan ne me permet pas d'être affirmatif. Fromaigeat avait indiqué que la ligne blanche derrière la tête n'était pas un critère absolu. J'ai une quinzaine de 42A, mais aucun ne posséde de ligne blanche derrière la tête, donc difficile de confirmer.
Le 10 centimes
Timbre République Française n° 43A chez Y&T
Notes : Report 1
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 13 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 10c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : bistre Impression : lithographie Affranchissement : ? - Les ombres sous les yeux se distinguent par des petits traits bien séparés qui disparaissent au fur et à mesure de l’usure de la matrice. - 6 couleurs : bistre, bistre-brun clair, bistre-brun-rouge, bistre foncé, brun clair et bistre-verdâtre.
Traits épais >>>> Traits fin
1er report
2ème report
Timbre République Française n° 43B chez Y&T
Notes : Report 2
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 2 février 1871 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 10c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : bistre Impression : lithographie Affranchissement : lettres et journaux - Les ombres sous les yeux, les traits deviennent de plus en plus continus. - 8 couleurs : bistre, bistre-brun-rouge clair, bistre-brun-orange foncé, bistre-jaune, bistre-orange, bistre-orange-rougeâtre, bistre-verdâtre et jaune-citron.
Quelques suppléments :
On les trouva également percé en ligne ou dentelés, dans les villes de Bordeaux, Avallon et Avignon.
Le 0 qui suit le mot POSTES est plus petit et toujours plus fermé que celui qui précède ce même mot, d’une manière générale, les chiffres 1 et 0 détiennent des dimensions variables et sont donc soit allongés ou diminués.
Le papier accuse une couleur jaune pâle à la base avec des variantes du jaune très pâle au jaune presque blanc.
Pour cause de pénurie d’affranchissement du 5c, ce timbre de 10c subit plus que les autres, des coupures verticales et horizontales diminuant ainsi sa valeur pour moitié. En effet, nous remarquons que les chiffres laurés du 1 au 4c disparaissent au 5c car il fallait fabriquer ce timbre en urgence, aussi les anciennes pierres reprirent du service. Mais au départ par soucis de simplification, on pense que les autorités autorisèrent ce découpage afin de palier à cette valeur manquante, (mais rien ne le prouve).
Il existe quelques raretés avec une ligne blanche derrière la tête.
La couronne d'épi ne touche pas le cercle de perle
Cinquième partie
Les dernières valeurs
Le 30 centimes
Timbre République Française n° 47 chez Y&T Notes : pas de report ni d'état
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 30 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 30c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : brun Impression : lithographie Affranchissement : lettre
Quelques suppléments :
Il s’agit de la dernière valeur composé par M. Yon
5 couleurs : brun, brun foncé, brun-noir (rare), brun pâle, brun-verdâtre (très rare)- M. Hermand Paul les décrits avec les couleurs suivantes : marron-brunâtre, marron clair, marron foncé, marron-jaunâtre et marron noirâtre.
Le papier accuse une couleur brunâtre, et certaines feuilles laissent à penser qu’elles ont été décolorées à l’eau.
Il mesure 18mm de large et peut avoir 1/3 de mm en plus, sa longueur se quantifie à 22mm et peux également avoir 1/4 de mm en plus
Il possède très fréquemment une ligne blanche derrière la tête, celle-ci est volontaire aussi, on rencontre qu’exceptionnellement des timbres qui n’en détiennent pas.
On le trouve percé en ligne.
Variétés :
Le R de REPUB touche le cadre à la base Le C de FRANC barré par un trait blanc forme presque un e minuscule Le nez est crochu et parfois s’avance jusqu’au bord des lèvres.
Le 40 centimes
Timbre République Française n° 48 chez Y&T Notes : pas de report ni d'état
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 9 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 40c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : orange Impression : lithographie Affranchissement :
Quelques suppléments :
Les ombres sous l’œil, se composent le plus souvent de lignes continues, mais elles disparaissent à l’usure de la matrice.
16 couleurs : (de la plus courant à la plus rare) orange, orange foncé, rouge-orange, rouge-orange terne, vermillon, orange terne, jaune-orange, vermillon vif, vermillon foncé, jaune-orange terne, jaune-orange foncé, ocre-orange, rouge-sang, rouge vif, rouge-sang pâle et citron.
Ils s’affichent sur un papier mince parfois d’aspect chamois car décoloré par la gomme, sa couleur primaire est légèrement jaunâtre ou orangé très clair.
La taille varie très peu, ils mesurent parfois ¼ de mm en plus sur une hauteur de 22mm.
On trouve rarement une ligne blanche derrière la tête.
Très rarement on rencontre quelques 40c coupés sur lettre ou fragment et cela se comprend dans la mesure ou le 20c fut imprimé en abondance.
Sa confection se réduisit vers le 10 février 1871, car les autorités trouvèrent que sa fabrication devenait inutile et trop importante.
Il existe percé en ligne
Variétés :
Le chiffre 4 est retouché, donc plus large. On le rencontre aussi avec une boule sous le cou
De la part de PETER (timbre modifié)
Permettez moi de constater que sur le 40 Centimes il y a deux états, voir par exemple dans le Catalogue Maury France 2013-2014 No.48 I et 48 II. page 109
1er état : ombre sous l'oeil formée de traits continus et net 2ème etat : ombre sous l'oeil formés de petits traits nettement séparés
Le 80 centimes
Timbre République Française n° 49 chez Y&T Notes : pas de report mais 2 états
Créateur et graveur : Léopold Yon Imprimeur : Augé Delile
Vente au public du 10 décembre 1870 au 18 mars 1871 Valeur faciale : 80c. Taille : 18 x 20 Dentelure : non dentelé Quantité : 300 timbres par feuille Couleur de base : rose Impression : lithographie Affranchissement :
1er état
2ème état
Quelques suppléments :
10 couleurs pour le 1er état Rose, rose clair, rose carminé, rose carminé foncé, rose foncé, groseille, rouge sang foncé, saumon, rose terne et rose vif.
9 couleurs pour le 2ème état Rose, rose clair, rose carminé, rose carminé foncé, rose foncé, groseille, rouge sang foncé, saumon, et rose vif.
Sa plus grande particularité se trouve dans la grappe de raisin, en effet on compte 15 grains de raisin au lieu de 16 sur les autres timbres.
Au départ les ombres de l’œil présentent des traits réguliers bien distinct, mais plus la matrice de par son usure subit un nettoyage à l’acide, plus ces traits deviennent des lignes continues.
Ils mesurent 17mm avec 7/8 de mm de plus dans la largeur, par une hauteur pratiquement invariable de 22mm.
On en déniche parfois avec un trait blanc derrière la tête mais c’est extrêmement rare.
Son papier varie du rose très pâle tirant vers le jaunâtre.
Ils sont parfois coupés en deux, voir en 4 sur un seul exemplaire, dont la partie gauche supérieure à été oblitérée.
Si vous trouvez l’oblitération suivante : M Q E elle signifie Martinique. Cette oblitération existe aussi sur le 40c.
On les trouve également percés en ligne.
Variétés : A droite du mot POSTES s’inscrit le chiffre 88 au lieu de 80 Le T de POSTES perd sa barre haute sur la partie gauche alors que celle de droite reste. Sous le menton se dessine une grosse tache blanche.
Sixième partie en construction
Quelques mystères
Je valorise à nouveau la note envoyée par l'ami cité plus haut.
Toutefois je vous l'accorde il ne s'agit pour moi que d'une thèse (qui n'a guère évoluée depuis près d'un siècle) et qui n'explique pas tout. Notamment pourquoi une épreuve en noir et blanc (très similaire au 44) du 1c n'a jamais été tirée ?
A propos du 10 centimes
A propos de petits chiffres trouvés dans les marges de papier du 1 centime
A propos de mon doute sur M. YON
J'ai aussi trouvé cet article curieux qui accentue mon doute.
A propos des lettres dans le timbre d'origine (pour les connaisseurs)
M. Delebecque mentionne dans une lettre que ce timbre venait directement de Paris par ballon en passant par Tours.
PATJOA
Pour l'instant fin de l'article
Ouvrages d'aide de cet article Gallica Fernand Serrane Georges Brunel Paul Hermand Paul Dillemann Musée des familles
Je vois que tu peaufine tes articles !!!
As-tu trouvé à quoi pense un "Penseur" tout nu ???? (sourire)
Très bon week-end - bisous
Monelle
Dim. 2 Mar. 2014
Commentaire de Peter
Félicitations! Bon travail sur cet article très intéressant. Je collectionne les Bordeaux depuis longtemps, (plus de 50 ans) et en ce moment je complète sur des originaux ma littérature et mes articles sur les Bordeaux. Il m'en manque moins que 5%. Maintenant j'ai trouvé votre travail, qui me donne plus d'informations intéressantes et nouvelles. Merci beaucoup.
Un commentaire sur le timbre de 40 Centimes. A mes yeux c'est ne pas le Bordeaux No.48. Qu'est-ce que vous en pensez?
Oui vous avez raison, il faut que je le modifie, en ce moment je manque de temps pour tout faire. Merci beaucoup de votre remarque. Patjoa
Mar. 11 Fev. 2014
Commentaire de Monelle
Bonsoir,
Je suis revenue sur les émissions de Bordeaux. Quel travail tu as réalisé là, tu as dû y passer un certain nombre de jours ! Bravo !!!! C'était un peu la "guerre" entre les différents concepteurs des timbres et la contrefaçon était déjà présente.
La vidéo sur la lithographie m'a beaucoup intéressée ayant eu - dans mon travail - affaire à des imprimeurs (mon compagnon était conducteur offsett) mais c'est très différent !
Merci pour tout ce travail et merci de le partager.
Bonne soirée - bisous
Monelle
Ven. 27 Dec. 2013
Commentaire de Monelle
Pour être honnête je n'ai pas tout lu mais j'ai quand même appris des choses !
Bisous
Monelle
Lun. 23 Dec. 2013
Commentaire de tiot
salut
ils avaient des problèmes avec la contrefaçon déjà en ce temps là
bonne journée